Le nouveau Sigma 500mm f/4 Sports reçoit beaucoup d’attention. C’est peut-être parce que c’est le premier téléobjectif de la nouvelle série Sports, ou peut-être est-ce à cause de son prix; 5 999 $. C’est 3 000 $ de moins que le Canon et presque 4 300 $ de moins que le Nikon. Le photographe Ihor Balaban basé en Ohio aux États-Unis, nous dit ce qu’il pense de ce nouvel objectif Sigma.
C’est du lourd !
Pour commencer, nous pouvons remarquer que cet objectif est volumineux et lourd. Avec ses 3.17 Kg il ne passe pas inaperçu. Pendant ma période de test, il était monté en permanence sur un monopode de fibre de carbone Induro. Mais c’est la qualité de construction qui étonne. Les boutons et commutateurs sont solidement ajustés, et la bague de mise au point est lisse à offre une excellente préhension. Après avoir déballé cet objectif, la première chose que j’ai surtout remarquée fut l’incroyable qualité de construction et de conception de cette optique. Sigma a réussi à concevoir une optique digne de la série Sport !
Les premières images
Les images que vous verrez ont été prises avec le Canon 5D Mark III, et quelques-unes avec le 7D Mark II. Aucun micro-ajustement de l’AF n’a été fait, ni aucune correction du profil d’objectif puisque Lightroom n’en offrait pas au moment de la prise en main. Les photos ci-dessous ont été prises au Cleveland Metroparks Zoo et dans la réserve Rocky River.
Conclusion
Après avoir utilisé l’objectif Sigma 500mm F4 Sports pendant toute une journée, j’ai été très impressionné par ses performances. Même avec le 5D Mark III, la mise au point se faisait très rapidement sur les sujets et elle était rarement distraite par des objets se trouvant à l’arrière-plan. Grâce à l’étanchéité de la ligne Sport, je n’ai rencontré aucun problème quand il a commencé à neiger ou lorsque la pluie s’est transformée en grésil.
Le système de stabilisation fonctionne très bien, même à des vitesses d’obturation très lentes. Par exemple, j’ai réussi à obtenir des images nettes à des vitesses en dessous de 1/500 s. Le seul « problème » fut de transporter un tel monstre durant toute une journée. Mais en fin de compte, avoir un 500mm de cette qualité vaut bien un bras endolori et une épaule fatiguée !
Au sujet de l’auteur
Ihor Balaban est photographe et directeur du magasin Pixel Connection à Avon en Ohio. Cet article est une adaptation libre du texte publié sur son blog.
crédit photo : Ihor Balaban