DJI a dévoilé il y a quelques jours son nouveau drone Phantom 3. Cette entreprise étant sérieuse, mais surtout désireuse de vendre ses appareils aux États-unis qui est le pays où les drones se vendent le plus, doit se plier à une loi selon laquelle l’utilisation d’un drone dans certains endroits est interdite. Ces « zones interdites » sont appelées « no fly zone ».
Une société appelée justement NoFlyZone offre un service assez particulier; vous pouvez inscrire l’adresse où vous demeurez afin que votre maison soit listée comme étant un « no fly zone ». Cette liste, tout à fait légale, est transmise aux fabricants de drones qui doivent l’inclure dans le microgiciel de leurs appareils. NoFlyZone présente son service comme étant une source fiable de données aéronautiques pour la communauté des aéronefs sans pilote et un moyen simple pour la communauté de s’autoréglementer. Les gens habitant aux USA peuvent s’inscrire sur ce site internet : NoFlyZone.
Ben Marcus, CEO de NoFlyZone nous dit que : « La plupart des américains sont d’accord pour que les drones soient utilisés dans leur pays, mais qu’en est-il de la vie privée? » Un sondage publié par Reuters révéle que 73 % des répondants étaient favorables à une règlementation plus stricte et 42 % ont dit qu’ils étaient opposés à l’utilisation de drones par des particuliers. Afin de respecter la vie privée des gens, les drones vendus aus États-Unis ne peuvent pas survoler ces « no fly zone » via leurs GPS et leurs microgiciels » qui les limitent dans leurs déplacements.
Deux entreprises qui développent les systèmes d’exploitation des drones, DroneDeploy et PixiePath, ont déjà établi un partenariat avec NoFlyZone afin d’obtenir des mises à jour rapidement qu’ils peuvent intégrer aux firmwares utilisés par ces appareils. Ainsi des entreprises, des églises, des parcs nationaux, des centres commerciaux ou tout simplement des propriétés privées peuvent s’inscrire et devenir des « no fly zone » d’une façon tout à fait légal. Cette initiative originale est supportée par plusieurs grandes entreprises et sites internets aux USA, notamment Fox, Fortune et Business Insider.