Comme vous le savez peut-être, plusieurs utilisateurs des réseaux sociaux, sont en train de découvrir que ces sites ne sont pas neutres, et que leur unique but est de générer de plus en plus d’argent, sans tenir compte des véritables besoins des utilisateurs ou de leur sentiment d’insécurité. Nous venons d’apprendre qu’un organisme dont le but est de protéger les utilisateurs de ces réseaux, a accusé Instagram d’utiliser des tactiques visant à exploiter la psychologie humaine.
Instagram manipulerait les utilisateurs
Le co-fondateur d’Instagram et Chief Technology Officer Mike Krieger a fait une réponse rare sur Twitter cette semaine pour nier les accusations selon lesquelles la plate-forme de médias sociaux retiendrait délibérément une partie des « like » pour encourager les utilisateurs à revenir sur l’application.
Coravos a d’abord soulevé le problème sur Twitter après avoir découvert l’allégation de Matt Mayberry qui a été citée dans un article pour The Globe And Mail:
Matt Mayberry, qui travaille dans une start-up californienne appelée Dopamine Labs, dit que c’est une connu dans l’industrie qu’Instagram exploite ce besoin en retenant stratégiquement les «like» de certains utilisateurs. Si l’application de partage de photos décide que vous devez utiliser le service plus souvent, elle affichera seulement une fraction des «like» que vous avez reçues sur une photo, en espérant que vous serez déçu et que vous reviendrez dans une minute ou deux.
Tel que rapporté par QZ.com, Krieger a répondu à Andy Coravos, un défenseur des droits numériques et PDG d’ElektraLabs.
Notamment, Mayberry est responsable du développement commercial pour Dopamine Labs, une société qui recherche et développe du code pour les applications afin de stimuler l’engagement des utilisateurs en utilisant la production de dopamine lorsqu’un utilisateur reçoit une gratification. Mayberry n’a pas répondu depuis que Krieger a nié qu’Instagram ne faisait pas cela.
Krieger a déclaré dans un autre tweet que tout retard entre les gens qui aimaient et les notifications était le résultat de l’invalidation / réplication du cache. Coravos a affirmé qu’il ne s’agissait pas de théories de complots et des spéculations et qu’il fallait mettre un terme à un cycle de fausses informations.
UPDATE (1): Adding in @mikeyk, CTO of @instagram‘s response to this Tweet below. Including this b/c it’s important to break the cycle of incomplete/false information. ? https://t.co/Nf7x42I33b
— Andy Coravos (@AndreaCoravos) 14 janvier 2018
L’article du Globe and Mail donne une fascinante série d’aperçus de la psychologie derrière notre dépendance aux appareils mobiles, examinant comment ils exploitent nos insécurités et nous donnent l’impression que nous contrôlons les données qui apparaissent sur nos écrans.
[via QZ.com]