Le Nikon Z6 II est la star des appareils photo de la fin d’année 2020. Cette seconde génération permet à Nikon d’accélérer dans le match des hybrides. Après une première vidéo avec le test de l’autofocus du Nikon Z6 II, voici l’heure de vous livrer mon retour d’expérience après 2 mois d’utilisation.
Aujourd’hui, on reparle du Nikon Z6 II que j’ai reçu il y a quelques jours près, il y a deux mois que j’utilise régulièrement depuis. Vous avez fait un test après environ deux semaines d’utilisation. Un test qui était axé principalement sur l’autofocus parce que c’était là où ma curiosité était. À ce moment-là, je vous avais dit que l’autofocus m’avait un peu déçu, même si j’avais conclu que finalement, si on ne comptait pas sur l’autofocus le plus intelligent du marché, ça restait un très bon autofocus et équivalent à ce qu’on connait sur des reflex, quand même un très bon autofocus.
Ma première conclusion
Pour moi, on était sur un excellent appareil photo et c’était en somme ma conclusion de cette vidéo-là. Même si trop de gens à mon goût sont restés uniquement focalisés sur le fait que ce n’était pas le meilleur autofocus du marché. Je pense qu’on n’a pas forcément tous besoin du meilleur autofocus du marché.
Depuis, j’ai continué à utiliser l’appareil et ça a notamment été mon seul appareil photo durant les vacances de Noël. Donc, c’est un signe quand même qu’il avait gagné ma confiance. Ce qui n’a pas été le cas, par exemple, du Panasonic S5 à qui je n’aurai pas confié mes photos de vacances, des photos perso que je n’ai pas forcément envie de gâcher. Je ne suis pas en train de faire du test de photo jetable. Ici, clairement, il faut que je fasse confiance à l’appareil photo. C’était le cas de ce Nikon Z6 II que je vous rappelle, j’ai acheté pour la chaine et que je vais conserver. J’avais quand même aussi envie, peu à peu, de le découvrir un peu plus en profondeur et de ne pas juste m’arrêter après une semaine d’utilisation.
Exemple de photos
La première chose sur laquelle j’ai envie de revenir, c’est que les photos que produit l’appareil photo sont absolument superbes. J’ai eu envie de vous proposer un petit diaporama, des photos que j’ai pu faire pendant ces vacances de Noël. Alors, c’est de la photo du quotidien. Ne vous attendez pas forcément à quelque chose de très artistique, mais c’est juste un exemple du genre de photo que vous pouvez avoir. Ici, vous allez voir des photos, on est en hiver, on est beaucoup à l’intérieur. Clairement, on est sur des photos qui sont généralement assez peu à ISO 100 parce qu’on est sur des sujets qui manquent de lumière et vous allez voir que la montée en ISO est très bonne et que de manière générale, le rendu des photos est vraiment top.
Un petit diaporama qu’on commence ici. Alors, les photos vont défiler assez rapidement. Mais c’est pour vous donner un peu des exemples de ce qu’on peut sortir. La majorité des photos sont prises avec le 85mm f/1.8 et le 24-70mm f/4, donc sur des sujets tels qu’on peut les trouver pendant cette période de Noël.
Ce que j’ai aimé
RAW/JPG au top
Malgré tout, est-ce que j’ai fondamentalement changé d’avis par rapport à ma première vidéo ? Franchement, pas vraiment, en définitive. Déjà, on va parler des points positifs. Les points positifs, c’est que les photos, comme je vous ai montré, j’en suis très content, aussi bien des JPG sortis de boîtier que des RAW, même si on tarde notamment sur Capture One, à avoir le support de ce Nikon Z6 II. Il y a peut-être du rififi entre Nikon et Capture One. On peut se poser la question. Ils ont supprimé la version express, qui était la version gratuite. Si j’ai bien compris, ils ne supportent pas les deux derniers appareils photo. Peut-être qu’ils sont en bisbille. Je ne sais pas. En tout cas, ce délai qui est entre Capture One et Nikon est vraiment bizarre.
Mais sur Lightroom, on sait exploiter les fichiers RAW et on s’aperçoit que la dynamique est globalement assez bonne. On ne place pas l’exposition exactement de la même manière qu’on placerait l’exposition chez Sony et chez Canon, mais au final, ça revient au même une fois que vous savez utiliser l’appareil photo. La dynamique, elle est bonne.
Rafale
Ce qui est important aussi pour moi, c’est qu’on fait des rafales. On a un buffer, une profondeur de buffer qui est quand même assez confortable. C’est comparable à ce qu’on peut connaître, notamment chez Sony.
L’AF, il est globalement très bon quand vous connaissez ses forces et ses faiblesses. Et c’est aussi quelque chose que vous avez montré dans la première vidéo. Moi, je ne suis pas ultra satisfait de la détection des yeux, de la détection des visages de la boîte, mais on sait s’en passer. En définitive, quand vous savez en quoi il est bon et en quoi il n’est pas bon, franchement, vous obtenez à peu près toutes les photos que vous voudriez obtenir. Je n’ai pas eu de difficulté particulière.
Gamme optiques
Chose qu’il faut souligner, c’est que les optiques, donc là je parle bien d’optique native en hybride Nikon, franchement, sont vraiment qualitatifs. Je trouve qu’elles ont un look qui est un peu de chip. Alors, c’est subjectif. Mais globalement, j’ai été très contente de ces optiques et j’en ai discuté aussi avec Olivier Rocq, à qui j’avais conseillé le Z7 II et qui lui a eu le 14-24mm f/2.8 et qui en est vraiment ravi, donc bluffé par les objectifs. C’est vrai qu’on est au niveau des objectifs, vraiment dans ce qui se fait de mieux. C’est équivalent. Certains diront que ça va être un pixel mieux que ce que fait Canon ou un pixel mieux que ce que fait Sony. Je n’en sais rien. Pour moi, c’est équivalent. On est dans ce qui se fait de mieux sur le marché et après tout, c’est l’essentiel.
Changer la résolution du RAW
Un truc que j’ai trouvé super cool parce que c’est quelque chose que je reproche énormément à mon Sony A7R IV c’est la possibilité de choisir la définition de ces fichiers RAW. Typiquement, sur le Z7 II, par exemple, vous avez la possibilité de basculer dans un fichier RAW qui ne ferait que 26 millions de pixels. Ça, c’est génial et c’est la même chose sur le Z6 II. Je peux vous assurer que sur le marché, il n’y a pas grand monde qui le fait. Canon ne le fait pas. Sony ne le fait pas. Panasonic, je ne sais plus, je ne les connais pas assez pour ça. Mais c’est quelque chose qui me manque. Sur Sony, faire des photos de famille à 61 millions de pixels, ça ne sert à rien. Ces photos-là, je les veux en 24 millions de pixels ou 20 millions de pixels. Ça me suffit amplement et je trouve ça cool que Canon le propose en option. Parce que sinon, ça fait des fichiers qui sont beaucoup trop lourds.
Stabilisation
J’ai trouvé que la gestion de la stabilisation était vraiment très bonne sur ce boîtier, quand vous faites des vidéos, mais aussi en photo sur les objectifs. On arrive à descendre assez bas. Je ne sais pas si vous l’avez noté, mais j’ai fait des photos, notamment avec des filés sur lesquels, c’est vrai qu’en filé, je suis descendu a du 1/4 de seconde, 1/8 de seconde dans les manèges. C’est généralement ce que je fais. J’aime bien donner cette impression de mouvement avec juste le sujet qui est fixe. Pour le pompon, c’est aussi ce que j’avais fait. J’avais fait ça aussi dans la rue, de mémoire, avec le guitariste ici. C’est sans retouche évidemment. Et là, vous voyez, je suis à 1/4 de seconde et j’arrive à obtenir des photos assez facilement qui sont parfaitement utilisable et où tout est net en définitive. Ça, c’est vrai que ça vous donne des possibilités.
Moi, je trouve que c’est plutôt sympa d’avoir une bonne stabilisation. Ça donne toujours plus de possibilités. Et ici, clairement, c’est le cas. J’ai aussi beaucoup aimé la façon dont la stabilisation est gérée lorsque l’appareil photo est sur trépied. On voit une stabilisation qui est capable de se désactiver toute seule et qui, clairement, semble détecter qu’on a un trépied. Donc ça, c’est plutôt cool.
Gestion de l’obturation
J’aime aussi le mode automatique sur l’obturateur qui est intelligent et qui choisit le bon obturateur pour vous. Ça, par exemple, c’est quelque chose qui va manquer chez Canon et qui manque même chez Sony. Ici, c’est un peu comme chez Fuji. Automatiquement, il va basculer entre le premier rideau électronique et le rideau mécanique. Et ça, c’est plutôt très intelligent aussi. Ça facilite la vie des utilisateurs pour faire les bons choix.
Bracketing
J’aime aussi le fait qu’on a un focus bracketing qui est plutôt bon et qui me manque cruellement, par exemple chez Sony. Autre fonction top dans ce boîtier que n’a pas notamment tous les Sony, c’est le fait d’avoir un time lapse intégré. Un time lapse comme vous pouvez voir qui est vraiment configurable, on a énormément de fonctionnalités, et qui vous donne une vidéo sortie de boîtier que vous pouvez partager déjà sur les réseaux sociaux. Il ne fait pas juste la prise de vues. Il fait aussi l’assemblage de la vidéo. Le lissage de l’exposition est très bon et de manière générale, franchement, il marche très bien avant.
Les regrets
Avant d’attaquer avec la liste des regrets, un des premiers, c’est le fait que sur le Z6, on est à ISO natif 100, alors que le Z7 ou le Z7 II est à ISO natif 64. Je n’avais pas noté cette petite distinction entre les deux. Et c’est vrai qu’avoir un ISO natif à ISO 64, c’est plutôt un avantage. C’est dommage que ce Z6 II n’en bénéficie pas. Donc, clairement, il y a des choses qu’il fait très bien.
Autofocus
Mais évidemment, tout n’est pas devenu parfait et les griefs que j’avais dans la première vidéo demeurent. Pour moi, on est sur un autofocus qui accuse une bonne génération de retard sur un Canon R6. Même, ce n’est pas au niveau pour moi d’un Sony A7 III. Les yeux et les visages sont détectés, mais ils sont détectés un peu plus tard, un peu plus lentement et surtout, je trouve de manière moins fiable et j’ai fini par quasiment m’en passer. Ça marche, mais pour moi, ce n’est juste pas vraiment suffisant pour que je puisse lui faire une confiance tout le temps. En définitive, je préfère jouer comme je le faisais avant sur un reflex avec mon collimateur que je mets au bon endroit. Et là, j’ai des résultats fiables.
En fait, les yeux sont bien détectés, mais il faut que votre visage soit suffisamment gros dans votre image. Et c’est rarement le cas, notamment chez des enfants qui ici, est mon sujet généralement de prédilection, que ce soit les copains de mes enfants, même si je ne les montre pas ou mes enfants. C’est vrai que par définition, un enfant a un visage petit et c’est vrai que les yeux sont rarement détectés. Il faut vraiment que l’enfant soit en gros plan pour que ça marche correctement. Moi, j’ai trouvé que par rapport à un Sony ou par rapport à un Canon, c’est vraiment très en deçà.
Basse luminosité
Ce que je n’avais pas détecté dans la première vidéo et que j’ai vu ici maintenant, c’est que c’est encore pire en basse lumière. En basse lumière, les performances de détection des visages et des yeux sont bien moins bonnes et même l’autofocus a quelques hésitations. Là où, clairement, j’en ai beaucoup moins chez Sony et j’en ai beaucoup moins chez Canon. On a un tracking qui est bon, qui marche bien, mais qui est moins précis. Globalement, on voit qu’on a une grosse boîte qui, grosso modo, si vous mettez la boîte sur quelqu’un qui a un pull de jaune, ça va suivre un peu de manière bête le pull jaune.
Tracking
On voit que c’est un tracking qui est basé sur les formes et les couleurs et que ça va suivre un motif en définitive. Là où, chez Sony ou chez Canon, on va avoir la précision d’arriver à suivre un œil ou d’arriver à suivre une tête. Ça va être beaucoup plus précis. Ici, ça marche clairement, mais pour moi, je vois une grosse différence par rapport à ce qui peut se faire ailleurs. Et c’est pour ça que je dis que pour moi, c’est une génération minimum de retard, voire 1.5 génération.
Taux de déchet
Chose aussi que j’ai remarqué, c’est que le taux de déchets est, pour moi, supérieur à du Sony ou du Canon. Aujourd’hui, chez Canon, notamment sur le R6, on a quasiment zéro déchet et le truc est absolument impressionnant. Ici, on a quand même pas mal de déchets. J’arrive selon certaines rafales à obtenir du 25, 30 % de déchets selon les conditions.
Les menus
Les menus, je vous avais parlé que pour moi, c’était des menus qui étaient très compliqués. Franchement, une fois qu’on est habitué et qu’on sait où sont les choses, on ne passe pas sa vie dans les menus. Ça ne pose pas spécialement de problème. C’est un peu comme toutes les marques. C’est un peu comme c’est le cas chez Sony, qui a des menus qui sont encore pires. Mais pour moi, il y a quand même des problèmes d’ergonomie qui demeurent. Ces problèmes d’ergonomie, c’est évidemment cet écran. Moi, j’aime énormément faire des photos en mode portrait comme ça. Et c’est vrai que ne pas avoir un écran inclinable quand vous êtes en mode portrait, même si l’écran n’est pas déporté, ce n’est pas très grave, mais au moins, pouvoir incliner l’écran lorsqu’on est en mode portrait, c’est quelque chose qui m’a manqué beaucoup.
Le bouton REC
Je trouve incompréhensible que le bouton REC, le bouton rouge qui est ici, il ne lance pas de vidéo lorsque vous êtes en mode photo. C’est un bouton REC qui ne fonctionne que lorsque vous êtes en mode vidéo. De manière générale, c’est une réflexion que je n’avais pas faite dans la première vidéo. Je ne comprends pas la manière dont sont utilisés les boutons sur ce boîtier et c’est vraiment bizarre. Par exemple, ce qui est incompréhensible, c’est que vous avez un joystick et un pavé directionnel. Vous avez ce pavé directionnel, vous avez quatre boutons en haut, en bas, à gauche, à droite. Sur n’importe quelle autre marque, vous allez pouvoir mettre une fonction sur en bas, en haut, à gauche, à droite. Ça vous fait quatre boutons personnalisables.
Les boutons
Sur ce Nikon Z6 II, ce n’est pas le cas. Vous ne pouvez pas mettre de fonction sur ce pavé directionnel. Le pavé directionnel fait exactement la même chose que le joystick et vous ne pouvez pas le changer. Donc, vous avez quelque chose qui fait doublon. Le joystick et le pavé directionnel font exactement la même chose. Et je trouve qu’en définitive, pour un boîtier professionnel, on manque un peu de boutons, notamment par rapport à un D850. Typiquement, Olivier me disait que lui, c’était le bouton bracketing qui lui manquait. Clairement pourquoi ces boutons-là ? Puisqu’on a joystick et qu’on ne va pas utiliser ces boutons-là, pourquoi on ne peut pas avoir un Fn4, Fn5, Fn6 et Fn7 pour mettre des fonctionnalités qui manquent, justement. C’est quelque chose qui m’a un peu étonné.
Je trouve que les boutons qui sont situés à l’avant du boîtier, vous avez le Fn1 et le Fn2. Ils sont assez difficiles d’accès à mon goût. Je pensais que j’allais m’y faire avec le temps, mais finalement, je ne m’y suis pas fait et je trouve de manière générale que le boîtier est un peu lent. Quand on compare maintenant ça probablement aux smartphones d’aujourd’hui qui sont devenus hyper réactifs, là, on n’y est pas du tout. On a un peu l’impression, si vous avez une voiture avec un écran tactile, c’est un peu ce genre d’interface. Vous appuyez sur le truc et on sent qu’il y a 0.5 ou 1 seconde de lag. Quand vous utilisez l’écran tactile pour déplacer le collimateur, c’est un peu ça aussi. On sent que ça marche. Évidemment, on y arrive, mais ce n’est quand même pas très rapide et ce n’est quand même pas très fluide.
Tous ces points-là, pour moi, ils n’ont pas changé. C’est ma conclusion. Après deux mois d’utilisation, je pense que maintenant, elle ne changera plus. Alors, comme je vous l’ai dit, malgré tout, ça ne m’a pas empêché de passer mes vacances de Noël avec et de réussir mes photos. Je suis content globalement du résultat. Tout ça, ce n’est absolument pas rédhibitoire et il y a même une partie qui est subjective. Ça va dépendre des individus.
Des exemples de difficultés
Mais pour revenir sur les situations que j’ai eues, clairement sur des situations d’autofocus, c’est un peu compliqué. Vous voyez comme cette image-là. La détection de l’œil, probablement parce que le bonnet est juste à la limite de l’œil, ici il ne marchait pas. C’est une photo que j’ai failli louper parce qu’il était complètement dans les choux et il ne savait pas où est-ce que je voulais faire à la mise au point.
C’est le cas aussi de cette photo-là où l’œil n’est pas détecté. En fait, l’œil, il est détecté uniquement quand vous êtes vraiment de face. Quand vous êtes de côté comme ça, il n’y a rien. Un Canon ou un Sony le détecte. Un œil comme ça, c’est garanti. Sur des sujets qui sont très rapides, auxquels je ne m’attendais pas forcément, vous voyez celui-là, par exemple, qui est une rafale. Il vient de l’autre bout de la maison. Il a eu le temps quand même d’anticiper. J’ai 70 % des photos sur cette rafale-là qui sont loupés par manque, là je suis en intérieur. J’ai trouvé qu’en intérieur, les performances étaient un peu moins bonnes qu’en extérieur.
Conclusion
Malgré tout, je pense que Nikon n’est plus dans sa position de leader technologique d’autrefois. Et clairement, aujourd’hui, sur le marché, il y a des autofocus qui sont capables de faire mieux. Je reste un peu sur ma faim en termes d’autofocus et en termes d’ergonomie. Après, je pense que tout le monde n’a pas forcément l’utilité d’un autofocus de feu. C’est amplement suffisant à la plupart des usages. On est ici sur une V1. On peut imaginer qu’il va y avoir des mises à jour qui vont s’enchaîner pour améliorer encore les performances. Comme Nikon l’a fait pour la première génération, on a deux CPU.
Ici, je pense qu’ils ne sont pas au maximum et c’est avant tout un excellent rapport qualité-prix sur le marché puisque le Canon R6, dont j’ai quand même pas mal parlé, est beaucoup plus cher. Je crois qu’il faut ajouter 600 ou 700 euros par rapport à ce Nikon Z6 II. Ces 600 ou 700 euros, effectivement, ils vous donnent de meilleures performances, mais il faut voir si vraiment vous en avez l’usage parce que c’est sûr qu’il faut les sortir.
En tout cas, ce qui est certain, c’est que pour quelqu’un qui, quelque part, ne veut plus avoir de challenge et qui veut tout faire travailler en automatique et plus beaucoup se poser de questions, c’est sûr que je pense que cette personne-là aura des meilleurs résultats avec un R6, où clairement, vous n’avez plus rien à faire. C’est une machine de guerre qui arrive à comprendre avant même que vous l’ayez vu où est le sujet, trouver l’œil et faire la mise au point dessus. Ça parait absolument magique.
Ici, ce n’est pas le cas. On est sur un appareil photo qui va vous demander un peu plus de réfléchir, trouver le bon collimateur, vérifier que vous avez les bonnes solutions, le configurer finement en fonction des situations pour essayer d’obtenir les meilleurs résultats. C’est un peu moins facile qu’un Canon R6 que vous mettez en automatique, qui va tout faire nickel sans que vous ayez grand-chose à faire.
Voilà pour ce retour d’expérience de deux mois avec le Nikon Z6 II. Pour moi, je le répète, il y en a qui me dit : oui, mais tu dis que ce n’est pas bien, ce n’est pas bien, ce n’est pas bien et tu conclues que c’est un excellent appareil photo. Je le répète, c’est un excellent appareil photo. Il conviendra à 95 % des gens et on arrive à toucher ses limites que quand on fait des choses bien particulières. Mais il a avant tout beaucoup de qualités, même si dans mes vidéos, j’essaye toujours de vous montrer les qualités et les défauts. C’est ma marque de fabrique. En tout cas, c’est ce que j’essaye de défendre