Les drones sont plus que de simples gadgets. Certains photographes les utilisent pour des prises de vues aériennes impossibles à réaliser autrement. D’autres les utilisent pour accomplir des missions complexes, notamment le suivi d’une cible en mouvement, sur une pente de ski par exemple.
Toutefois, la plupart de ces appareils sont dotés d’un GPS, alors d’autres modèles sont vendus avec un “tracker”; permettant de suivre un sujet plus facilement.
Un groupe d’étudiants s’est lancé comme défi de créer un drone sans GPS doté d’une intelligence artificielle sophistiquée. Ce groupe d’étudiants de l’École polytechnique de Montréal au Québec participe, pour une deuxième année, à l’International Aerial Robotics Competition (IARC).
André Nguyen, membre de ce groupe nous dit :
Les compétitions auxquelles on participe, sont virtuellement impossibles à réaliser avec la technologie courante. Pour accomplir le défi lancé par les organisateurs de l’IARC, l’équipe devra repousser les limites de la science et de la robotique aérienne.
Leur défi
Leur drone devra non seulement décoller, voler et atterrir sans qu’un pilote ne soit derrière les commandes, il devra également être en mesure de localiser des petits robots aspirateurs qui circulent au sol, puis, les rassembler dans un enclos délimité par une ligne tracée sur le sol. Tout cela bien sûr, sans aucune assistance humaine.
Sans GPS ni point de repère, il doit apprendre à s’orienter en identifiant uniquement des points au sol et en se basant sur son intelligence artificielle.
Pour bientôt
Selon les membres d’Elikos, il faudra encore au moins deux ans avant que ces drones plus évolués puissent accomplir des missions complexes. Pour réussir, ils devront repousser les limites de la robotique aérienne.
Les drones de demain qui seront utilisés par les photographes, bénéficieront de ces avancées technologiques; lesquelles rendront leur pilotage plus aisé.
source : Radio-Canada