Aujourd’hui, c’est le test de l’autofocus du Nikon Z6 II ! Est-il a la hauteur des meilleurs ?
Après une série de comparatifs :
- Comparatif Nikon Z6 ii vs Canon R5 vs Sony : Partie Vidéo
- Comparatif Nikon Z6 II vs Canon R5 vs Sony : Partie Photo
- Comparatif Nikon Z6 II vs Panasonic S5
Ergonomie
Au niveau du boitier, c’est un boitier que j’ai bien aimé utiliser. C’est un boitier que j’ai trouvé compact, agréable à utiliser. Il est plein de boutons. Il est riche en boutons. Surtout, j’aime sa forme compacte avec une belle poignée. Je trouve qu’il est très place boitier. Pour un capteur plein format, c’est vraiment un boitier que j’ai apprécié utiliser.
Menu compliqué
Par contre, ce que je n’ai pas du tout apprécié utiliser, ce sont les menus. Les menus, il y en a absolument partout. Je ne trouve jamais ce que je suis en train de chercher. Concrètement, quand je veux modifier des trucs sur l’autofocus, je cherche d’abord dans le menu vidéo (Ah merde, ça n’y est pas). Je vais ensuite dans le menu avec le crayon, il y a un menu autofocus (Ah mince, ça n’y est pas non plus). Puis finalement, je me retrouve avec un menu vidéo, dans le menu vidéo, je vais aller trouver ce que je cherchais par rapport à l’autofocus.
C’est comme ça tout le temps. Si vous cherchez l’obturateur, je le cherche dans le menu Prise de vue. Je le cherche, je ne trouve pas l’obturateur dans le menu Prise de vue. Je ne trouve pas. Par contre, le menu silencieux, je vais le trouver. Pour mettre l’obturateur électronique, c’est dans le menu Prise de vue. Par contre, si je veux chercher l’obturateur mécanique et l’obturateur électronique, ça va être dans le mode Prise de vue. Il y a plein d’exemples comme ça où franchement, je galère et je ne sais jamais où les choses sont rangées parce qu’il y en a absolument partout.
C’est vrai que pour quelqu’un qui ne connait pas trop Nikon ou qui a oublié depuis le D750, franchement, j’ai galéré avec ces menus-là. Autant je vous disais que le menu du S5 était intuitif, autant là il a fallu quand même s’accrocher un peu. Évidemment, ceux qui ont l’habitude de Nikon le seront en terrain connu, ils ne vont pas du tout galérer. Pour eux, il n’y a pas de problème. C’est juste moi qui découvrais ce menu-là et j’ai trouvé que ce n’était pas le menu le plus intuitif du monde.
Autonomie
En termes d’autonomie, j’ai été agréablement surpris par l’autonomie. Pour moi, il n’y a pas de sujet. Franchement, ça tient la journée sans aucun problème. Je n’ai vu aucune différence par rapport à ce que je peux connaître chez Canon ou chez Sony. Pour moi, c’est vraiment un bon point l’autonomie.
Tropicalisation
La tropicalisation aussi, quand on voit la tropicalisation de ce boitier, je n’ai jamais vu des joints comme ça. Des joints qui sont tellement difficiles que ça devient difficile de les enlever. Il y a des joints dans des joints, dans des joints. Vraiment regardez, il y a même des croix qui vont protéger les ports. On a même du mal, ensuite, à remettre le cache. Il faut vraiment appuyer très fort. Ça sent quand même une belle construction, je trouve, en termes de tropicalisation.
Super appareil photo
Mais d’abord c’est un appareil photo. Il est là pour en priorité faire de la production photo, de la production vidéo. Clairement, c’est un appareil photo qui m’a donné des photos qui sont absolument sublimes. On va passer en revue quelques photos parce que clairement, c’est surtout fait pour faire des photos. Il fait évidemment bien extrêmement bien son job. On est en 2020. Je n’arrête pas de vous répéter qu’un autre mauvais appareil photo, ça n’existe pas. Un mauvais autofocus, ça n’existe pas.
Test Autofocus
Ici, je vous montre des photos de skate et c’est principalement avec ça que je vais vous démontrer un peu les capacités autofocus de cet appareil photo puisque j’ai demandé à un groupe de jeunes si je pouvais rester avec eux. Je suis resté avec eux pendant deux heures, de façon à regarder un peu et pouvoir faire un plan de test avec tous les modes autofocus de l’appareil et les différents réglages. On m’a dit des fois, il faut que tu ralentisses pour verrouiller un peu plus ton sujet. D’autres qui me disent non, il faut que tu ailles beaucoup plus vite. J’ai pu tester tout ça et je vais vous dire qu’est-ce que j’en ai pensé.
On termine par une belle photo de fin de journée, du paysage, du calme. C’est vrai qu’en plein confinement, avoir la chance, comme ici, de faire tranquillement sa pirogue sur le petit lac, c’est franchement un plaisir. J’aurais bien aimé être à sa place.
Box mode
On attaque avec l’autofocus. Ici, je suis avec le fameux mode boîte. On a un petit rectangle rouge dans lequel on active la détection du visage ou des animaux. Ici, on peut voir que je suis dans ce fameux nouveau mode qui n’existait pas avant, où j’ai la petite boîte qui détecte le visage dans la petite boîte. L’idée, c’était de voir un peu ce que ça vaut.
Ici, ce que je vois, en tout cas, c’est qu’il ne détecte rien. C’est-à-dire que j’ai des visages dans la boîte et il ne détecte rien dans la boîte. Ici, j’essaye de suivre le skateboard et il n’a pas détecté grand-chose. Du coup, je change, je repasse en mode global où je lui dis : détecte les visages dans tout le cadre qui est le mode standard. A priori, si j’ai bien compris le mode qu’avait le Nikon Z6 que je ne connais pas trop. Et là, ça va être un peu pareil, c’est-à-dire qu’on va voir des petits rectangles qui apparaissent, mais ils apparaissent un peu de manière aléatoire. On ne sait pas trop ce qu’il fait. Ce n’est pas très rassurant. Donc là, je me dis quand même que c’est un peu bizarre. Il ne détecte rien.
Ici, dans la petite boîte, je mets un visage de quelqu’un qui ne bouge pas. Comme vous pouvez voir, il ne détecte pas de visage, pas d’œil. En fait, grosso modo, on va le voir un peu plus tard, c’est qu’il faut vraiment que le visage soit gros dans l’image et que les yeux soient énormes dans l’image pour qu’il arrive à les détecter. Sinon, il ne détecte absolument rien. Et ici, comme vous pouvez voir, il ne détecte absolument rien du tout.
Tracking
Je teste un autre mode puisqu’en plus de ces modes-là, on a la possibilité d’avoir le mode de tracking. Mode de tracking que vous ne pouvez pas cumuler vraiment avec le mode de détection des yeux et des visages. Il faut un peu choisir. Ici, je vous demande de traquer le visage. J’ai bien verrouillé le visage. Au moment où j’appuie sur l’obturateur pour verrouiller, il est exactement sur le visage et on va s’apercevoir qu’il se baisse, il saute. La boîte a fait un peu n’importe quoi. On refait un essai, on relocke le visage. Il se baisse et on arrive à peu près au même résultat. On fait un troisième essai. Ici, j’aurais aimé qu’il comprenne que je veux verrouiller cet endroit-là, et dans cet endroit-là, il y a un visage. C’est quelque chose qui se fait très bien chez Sony et qui se fait très bien aussi chez Canon. Mais là, clairement, je ne suis pas arrivé à avoir de bons résultats.
Large + Détection oeil/visage
Ici, je suis de nouveau de retour en mode détection large. Comme vous pouvez voir ici, je lui demande de détecter un visage. Clairement ici, vous voyez, j’ai un skateboard qui me fonce dessus. Il est au milieu de l’image. C’est ce qui est le plus clair puisqu’il a un tee-shirt blanc et il ne le trouve pas. Ici, on peut voir que sur la fin, quand même, les petits carrés rouges, il ne trouve pas. Il est en train de faire le focus à droite. Et là, on peut voir que les petits carrés rouges quand même, ici il le détecte. Donc, ces photos-là, elles sont bonnes.
Mais c’est vrai que ce n’est pas très rassurant. On est très loin de ce que peuvent donner certaines autres marques. Ici, je décide que toute la partie intelligence ne m’intéresse pas. Franchement, quand je regarde les photos, les résultats n’étaient pas géniaux quand même. On ne va pas se mentir. J’enlève toute la partie de détection des visages, détection des yeux, tracking, toute cette partie-là. Je reviens à ce que je faisais avec un D750. On n’a pas attendu les autofocus intelligents pour faire des photos. Ici, comme vous pouvez voir, je suis revenu avec une boîte, avec un collimateur d’une certaine taille, small et je vais tout simplement laisser mon sujet à l’intérieur de cette boîte.
Collimateur
Ici, par contre, les résultats sont topissimes. C’est-à-dire que je n’ai quasiment aucune photo floue sur cette série-là et ça a marché vraiment super top. Clairement, les autofocus, quand ils ne sont pas capables d’être ultra méga intelligent, vous pouvez aussi prendre la main et lui dire exactement au niveau du collimateur où faire la mise au point. Le problème, c’est qu’ici, quand j’utilise cette fameuse boîte qu’ils ont mise avec le Nikon Z6 II, je lui dis de détecter un visage, comme vous pouvez voir, il ne détecte pas de visage. Je suis de côté, on voit la bouche, on voit le nez. Certes, il y a un peu le masque en dessous, mais enfin, quand même, il n’accroche absolument rien.
Un autre exemple, toujours avec la boîte. Et là, il accroche et on va s’apercevoir quelque chose dont je n’avais pas pris conscience avant cette série avec le skateboard. C’est que ça ne marche que quand votre sujet est exactement dans la boîte. Je vous montrerai tout à l’heure un Sony. Vous avez la même boîte chez Sony qui s’appelle la zone. Vous détectez votre sujet dans cette boîte-là et quand vous appuyez à mi-course, vous traquez, c’est-à-dire que vous passez en mode de verrouillage et en mode tracking.
Les limites de la box
Là, ce n’est pas le cas, c’est-à-dire qu’il n’enclenche jamais de tracking. Il est sans arrêt en train d’essayer de chercher un sujet dans cette boîte-là. Et si votre sujet a le malheur de dépasser d’un seul pixel de cette boîte-là, il arrête totalement de le suivre. Sur le terrain, ça a été inutilisable, absolument inutilisable. Ici, il avait détecté le visage. Il s’est baissé parce qu’il est en train de préparer un saut et il remet vers le haut. Clairement, quand je suis en train de prendre une photo, arriver à savoir qu’il va se baisser, qu’il va monter et compagnie, à moins que ce soit une chorégraphie, je ne sais pas le faire. Du coup, c’est un mode que j’ai trouvé très difficile à utiliser parce qu’il faut sans arrêt être sûr et certain que vous allez pouvoir mettre votre boîte sur votre sujet. Et ça, moi, j’en suis absolument incapable. Je suis probablement mauvais.
Une détection d’oeil limité
Mais regardez ici, il avait la boîte sur le sujet et il avait bien le visage et il vient de se relever un peu. Regardez. Il est juste un tout petit peu au-dessus de la boîte et c’est fini. Il a lâché le tracking, il est parti ailleurs. C’est un peu difficile à manipuler. Pour moi, c’est un mode que si j’avais le Nikon Z6 II, j’utiliserais probablement que dans des scènes qui sont vraiment assez statiques ou assez prévisibles, avec un sujet qui nous fonce dessus ou un truc comme ça. Alors évidemment, sur un sujet immobile, comme je vous le disais, il suit bien le visage, il le trouve, mais il faut que le visage soit suffisamment gros.
Les limites de l’AF
Nouvel exemple, vous voyez ici, il met vraiment du temps, je trouve à trouver le visage et il finit un peu par trouver l’œil à la fin, qui vous montre bien que la détection de l’œil est activée. Alors que depuis qu’on a commencé, il n’a pas trouvé l’œil une seule fois.
Sur toute cette série que je vous montre, je vous montre quelques passages en cinq minutes, mais j’ai vraiment testé beaucoup de sensibilité AF en mettant la sensibilité AF sur verrouiller le sujet, en mettant la sensibilité AF sur rapide. Il y a plein de paramètres qui permettent de créer un délai et justement de pouvoir, c’est pour ça que j’étais derrière ici, essayer de ne pas perdre le focus quand on passe à travers des éléments comme ça. J’ai un peu galéré malgré tout à obtenir des résultats absolument incroyables. Ça a été un peu difficile.
Ici, je prends des photos. Comme quand vous voyez clignoter comme ça, je prends des photos. Je suis en mode silencieux la plupart du temps, même si j’ai varié entre le mode silencieux et l’obturateur électronique. Par contre, je suis en H+ à tout moment. C’est pour ça que vous ne voyez pas de blackout.
Test en animalier
Je me suis posé la question, est-ce qu’il est capable de faire du tracking d’oiseaux ? C’est un problème de certains autofocus qui n’en sont pas capables. C’est vrai qu’un oiseau, généralement, c’est sur un fond uni, mais c’est tout petit et il y a beaucoup d’appareils qui n’ont pas de tracking capable de faire un suivi d’oiseau. Ici clairement, le Z6 II n’en est pas capable. J’ai essayé d’accrocher les oiseaux, ça n’accroche pas. Sans arrêt, il est en train de repartir et ça n’accroche tout simplement pas du tout. Pourtant, ici, j’étais en mode de tracking. Alors, j’ai essayé maintenant de me mettre en mode de tracking, mais en lui limitant la détection des animaux plus la boîte. Franchement, les résultats ne sont pas beaucoup mieux. Ici sur cette mouette, je n’arrive pas à l’accrocher.
Ici, par exemple sur ce petit oiseau sur le bord, c’est pareil. Le petit oiseau s’envole et la boîte ne part pas. C’est clair que ce sont des sujets qui peuvent paraître complexes. Je ne vous dis pas le contraire. Je vous dis juste aujourd’hui en 2020, le Canon R6 et le Canon R5 ont un nouvel algorithme de gestion autofocus animalier qui détecte l’œil. Sur ces scènes-là, non seulement il suit les oiseaux, mais en plus, il détecte l’œil des oiseaux quand ils sont en train de voler. C’est absolument incroyable. Là, clairement, on n’en est pas là. Mais alors, pas du tout. On n’arrive pas à faire un tracking d’un oiseau qui est trop petit dans le ciel. Il faut vraiment que le sujet prenne beaucoup de place
Justement, j’ai profité de cette petite pirogue pour essayer de voir s’il arrivait à faire le tracking de cette petite pirogue. Et la réponse est non, il n’y arrive pas. Il faut vraiment que votre sujet soit avec un motif qui soit très reconnaissable et qui soit suffisamment gros pour que le tracking donne de bons résultats, sinon sur tous les petits objets ou sur les petits motifs, ça ne marche pas très bien. Et ici, j’ai eu énormément de problèmes de mise au point, d’ailleurs. C’est une photo sur laquelle je voulais essayer de faire un jeu d’ombre quand elle passe dans le soleil et compagnie. Je voulais au début la mettre tout en bas de mon cadre et j’ai dû même monter ma composition parce que je ne voulais pas cette barre noire ici de sable qui était en bas. Il n’y arrivait pas du tout.
Est-ce que Sony ferait mieux ?
Même ici, vous allez voir quand elle passe dans le soleil, j’ai un gros mouvement de pompage et finalement, ces photos-là sont floues. Alors, pour essayer de comprendre ce qui se passe, j’ai essayé à la maison un peu de regarder à quelle taille il trouvait les yeux. Vous voyez ici, il trouve bien les yeux dans la boîte. Ça marche sans aucun problème. Mais dès maintenant, il passe, il ne trouve plus les yeux et il va détecter uniquement le visage. Je trouve le sujet, il est quand même très gros dans l’image. Pourtant, il ne trouve plus les yeux en définitive. Donc effectivement, quand je me recule, ça passe en mode dégradé, avec juste le visage. Clairement, quand vous travaillez sur du 85 mm f/1.8, c’est un peu juste.
Alors, je me suis dit après tout, qu’est-ce que faisait un Sony A7 III ? Est-ce que le Sony A7 III, il y arrive à faire ça ? J’essaie de reproduire le même test avec le Sony A7 III et la réponse est oui. Il y arrive et largement. C’est-à-dire que le Sony A7 III, j’ai dû aller dans le mur derrière de ma salle de bains et j’ai touché le mur de la salle de bains qui continuait de traquer l’œil. Je vous mets la taille ici, c’est de taille à 100 %. Ça, c’est quand le Nikon Z6 II à droite ici ne détecte plus les yeux.
Et ça, ici, je touche le mur de ma salle de bains, il continue de détecter les yeux. Mon sujet est plus de deux fois plus petit que l’image du Nikon Z6 II. Clairement, c’est quelque chose qui m’a énormément manqué sur les scènes où j’ai fait le skate parce qu’il ne trouvait pas finalement les yeux. Il n’accrochait pas le sujet parce qu’il fallait que mon sujet soit probablement trop gros. Sauf que quand le skate partait de loin, il ne détectait pas. Forcément mon sujet au début, il est un peu petit et j’avais besoin de pouvoir initier un tracking quand il était petit.
Vous voyez ici, je fais une petite démo de tracking. Je passe en mode large sur l’A7 III et je vais bouger un peu. Il suit bien quand même. C’est l’A7 III, 2 ans et demi. Il suit franchement plutôt bien. Si on fait exactement le même test sur le Nikon Z6 II, juste pour comprendre, je revenais finalement de cette expérience terrain qui n’était pas fabuleuse et j’ai voulu essayer de comprendre. Vous voyez, ici, je le mets dans la boîte, je change le mode autofocus. Je suis passé maintenant en mode large, plus le visage. Je lui demande d’accrocher. Là comme vous pouvez voir, il ne trouve pas le visage au début. Voilà, il vient de trouver le visage. Et là, c’est vrai qu’il suit un peu, mais il ne faut vraiment pas que j’aille vite. Si je commence à bouger un tout petit peu trop vite, il perd la mise au point. Là, c’est un peu mieux et il a reperdu juste derrière.
Conclusion
Pour moi, effectivement, ça a été une expérience sur le terrain qui n’a pas été méga positif, dans le sens où j’ai vraiment eu l’impression que tous les modes autofocus intelligents étaient vraiment limités à des sujets qui ne bougent pas énormément, qui sont relativement gros dans le cadre. C’est probablement en deçà de ce que je peux connaître, même sur un Sony A7 III, puisque j’avais le Sony A7 III sur le truc de skate. Clairement, j’avais des résultats qui étaient supérieurs sur un sujet comme ça. Alors c’est clair, c’est un sujet qui est compliqué. Ça monte, ça descend, ça accélère, ça part petit, ça arrive gros. J’ai shooté avec du 85 mm f/1.8 sur les deux. J’avais le 85 mm f/1.8 aussi sur le Sony A7 III. Pour moi, c’est en deçà.
Alors, ça ne m’a pas empêché de prendre des photos et les résultats ont été bons. Quand je suis passé en autofocus avec un collimateur simple, exactement comme on faisait sur les reflex, là la mise au point, elle marche très bien. On a une mise au point de phase et les photos étaient bonnes.
En tout cas, pour moi, c’est un excellent appareil photo. Est-ce qu’aujourd’hui, il est au top par rapport à ce qui se fait sur le marché ? Je ne pense pas. Aujourd’hui, si vous êtes équipé avec plein d’objectifs Nikon, est-ce que ça vaut le coup de changer de marque, de tout revendre ? Ce n’est pas certain. Ça dépend vraiment entièrement de ce que vous aimez faire. Si vous aimez faire de l’action et de l’animalier, c’est sûr qu’il commence à y avoir un vrai décalage entre les différentes générations de boîtiers. Mais si vous faites du sujet parfaitement normal, comme j’ai montré un peu dans mes comparatifs avec du portrait et compagnie, franchement, il marche plutôt bien, ce petit Nikon. Je l’ai quand même beaucoup apprécié les photos qui sortent de là-dedans. Le but final est sublime. C’est probablement sur ça que j’ai envie de conclure !
4 Responses
Bonjour Damien
Je viens de lire, puis d’écouter ton test du NikonZ6 II. OK pour la version parlée. Non pour la version écrite qui est illisible. C’est la démonstration qu’il y a une différence énorme entre le langage parlé et l’écriture. On ne peut pas se contenter de faire un copier/coller.A part cela, j’aime beaucoup tes différents tests que je suis assidument.
Gilles
Bonjour,
Je déteste les nouveaux rendus des nouveaux Nikon Z, c’est très piqué et très net , mais c’est un rendu très aseptisé qui ne procure plus aucune émotion et qui laisse la technique en premier plan au détriment d’un rendu plus humain. Les anciens Nikon sont bien sur inférieurs en technologie mais je préférais de loin leurs rendu… (La série des D3, D4, D5, D6 est pour moi le meilleur de Nikon qui restent de très bons boitiers)…
Je suis vraiment navré, mais c’est quoi ce torchon? C’est loin d’être un article et un test. J’aime bien les chaînes Youtube de Bernal, mais là, c’est du grand n’importe quoi.
Bonjour
c’est intéressant comme point de vu. Du coup tu déconseilles tous les hybrides ou tu restes plus élogieux avec un Eos R6 pour ne citer que lui?
J’envisage d’investir dans du Full frame car je suis sur Olympus donc les conseils sont les bienvenus…