Ah le fameux duel entre Capture One et Lightroom… Face à ces deux solutions, difficile de faire un choix. À la fois concurrents et comparables, ils ont chacun leurs avantages et inconvénients. Mais quel logiciel est le plus adapté pour ouvrir les fichiers RAW des hybrides Fujifilm, Sony, Nikon ou Canon ? Le leader Lightroom ? Ou Capture One, le logiciel recommandé par les constructeurs ? Pour vous aider à y voir plus clair, on fait le point ensemble !
Pourquoi les constructeurs recommandent-ils d’utiliser Capture One ?
Sony, Fujifilm et Nikon conseillent d’utiliser Capture One, le logiciel le plus adapté pour interpréter les fichiers RAW de ces marques. Et c’est vrai que lorsque vous ouvrez le fichier RAW avec Lightroom d’un côté et Capture One de l’autre, le résultat n’est pas du tout le même. Le point de départ est largement meilleur sur Capture One. Pour quelqu’un qui débute et qui ne veut pas s’arracher les cheveux pendant des heures, c’est vraiment l’idéal.
Bien évidemment, vous arriverez aux mêmes résultats avec Lightroom. Mais encore faut-il savoir bien l’utiliser ! Avec Lightroom, vous aurez en plus besoin de maîtriser Photoshop pour utiliser certaines fonctions (la suppression des gens ou des objets notamment). Sur Capture One, on a l’avantage d’avoir une fonctionnalité qui se rapproche de l’algorithme intelligent de Photoshop.
Les différences entre Capture One et Lightroom
La suite ADOBE qui intègre Lightroom et Photoshop est extraordinaire. Photoshop est un logiciel d’une puissance folle, qui n’a aucun équivalent. Mais l’avantage de Capture One, c’est qu’il prend une partie des fonctionnalités de Photoshop, tout en interprétant mieux en point de base les fichiers RAW. Voici quelques images comparatives pour mieux vous rendre compte de ces différences.
Un meilleur contraste sur Capture One
Avec Capture One, le contraste et les couleurs sont plus marqués dans le ciel. En zoomant, on voit aussi que le traitement du bruit n’est pas le même selon le logiciel qui ouvre le fichier RAW. Le rendu est beaucoup plus flatteur avec Capture One. Comment c’est possible ? Simplement grâce aux traitements de base faits par Capture One, qui sont bien meilleurs que ceux faits par Lightroom.
Les teints de peau chez Sony
On reproche souvent à Sony d’avoir des teints de peau qui tirent un peu trop vers le jaune. Mais ici, on voit bien que ces teintes sont surtout issues de Lightroom. Avec Capture One, la couleur de la peau est bien meilleure (bien évidemment, il n’y a aucun traitement sur l’image).
Les tons de verts chez Fujifilm
Avec Fujifilm, on a le même phénomène sur les teintes vertes. Elles ne sont pas toujours bien contrastées, sauf si on ouvre le fichier RAW sur Capture One. Les couleurs sont bien plus précises que sur Lightroom. Et même au niveau de la netteté, on a l’impression d’être sur un objectif différent.
La qualité d’image
Sur cette photo, le rendu n’est pas du tout le même. En zoomant, on a l’impression d’avoir beaucoup plus de détails sur Capture One. Comme ce logiciel interprète mieux le fichier RAW, la qualité varie énormément d’un logiciel à l’autre.
Les simulations de film de Fujifilm
L’une des grandes forces de Fujifilm, c’est la simulation de films. Mais encore une fois, le résultat sera complètement différent sur Lightroom et Capture One. J’ai testé avec la simulation Classic Chrome, et c’est Capture One qui offre le rendu le plus fidèle à Fujifilm. Comme ils travaillent main dans la main avec Fujifilm, la simulation de film proposée est exactement la même que celle de votre appareil photo.
La récupération des hautes lumières et des ombres
Sur Capture One, on récupère beaucoup plus de détails. Que ce soit pour les hautes lumières ou pour déboucher les ombres, il y a bien plus de bruit sur Lightroom.
Faut-il choisir Capture One ou Lightroom ?
Ma réponse risque de ne pas vous avancer, mais je ne peux pas vous conseiller l’un ou l’autre. Eh oui, j’utilise les deux outils ! À vous de voir selon votre utilisation.
- Avec Capture One, vous avez un logiciel optimisé par les marques. Certains outils comme l’uniformisation, les tons de chair, la balance des couleurs ou l’édition des couleurs sont également un vrai plus. En revanche, vous n’avez pas la possibilité de faire des panoramas ou des fusions HDR. Ce logiciel a l’avantage d’être fourni gratuitement par les constructeurs, ce qui donne naturellement envie d’aller plus loin avec le Capture One Pro. Mais ce qu’il manquera toujours, c’est Photoshop.
- Lightroom est le logiciel le plus vendu sur le marché. C’est une solution pérenne qui existe depuis des années, mais qui est surtout centrée sur Photoshop. Si Photoshop était retiré de la suite Adobe, l’abonnement perdrait beaucoup de valeur. Même si Lightroom est un logiciel imparfait, il n’empêche pas d’obtenir les mêmes résultats que Capture One. Il faut simplement bien connaître toutes les fonctionnalités. Il propose aussi la fonction de catalogage, qui manque cruellement à Capture One. Si vous avez Photoshop, c’est donc un très bon complément pour le post-traitement de vos photos.
Vous l’avez comporis, aucun des deux n’est parfait. Comme ils ont chacun leurs propres avantages et inconvénients, je ne vais pas pouvoir beaucoup vous aider. Mais rassurez-vous, je peux vous accompagner sur les deux logiciels !
Pourquoi une formation pour apprendre à aimer Capture One ?
Vous êtes de plus en plus nombreux à refuser Lightroom à cause de l’abonnement ou de l’interprétation des fichiers RAW. Et se lancer dans un logiciel qu’on ne connaît pas, ça peut faire peur ! C’est pour ça que je vous propose une formation qui vous aidera à aimer Capture One, tout en apprenant à l’utiliser.
Alors, quel logiciel vous fait le plus envie ?
Une réponse
Je te suis depuis un moment . Cette vidéo est hyper impartiale et logique.
Tu oublies un troisième laron et pas des moindres: DXO.
Tu m’as convaincu pour switcher de lightroom a capture onemais par rapport…Quid DXO?
En prise de vue j’ai un pied chez Canon et un pied chez SonyJattends avec impatience la sortie des A7SIII et A7C pour basculer.
Je suis de but en blancfavorable aux full frames a cause des plages dynamiques en basse lumière