La photographie numérique a changé la façon dont les gens prennent des photos. Toute personne possédant un boîtier peut être photographe ces jours-ci, et beaucoup d’entre eux veulent être des photographes ou des artistes professionnels, bien qu’ils puissent être les deux. Partout sur internet, il y a une augmentation de ceux qui s’appellent des photographes des beaux-arts; alors peut-être est-il temps de regarder ce qu’ils sont et comment ils sont différents des autres photographes.
Être un photographe des beaux-arts
Avant que son travail puisse devenir un art, l’artiste doit avoir une vision de ce à quoi son travail ressemblera. Les beaux-arts sont une idée, un message ou une émotion. L’artiste a quelque chose qu’il veut transmettre dans son travail. Quand vous allez dans une galerie, vous pouvez regarder son travail et vous demander de quoi il s’agit, alors vous chercherez une interprétation donnée par l’artiste. Cela vous aidera à comprendre quelles étaient ses intentions, les raisons et la façon dont il a créé ce travail.
Vous n’avez pas besoin d’avoir un diplôme en beaux-arts pour être un photographe d’art, mais vous devez bien réfléchir à votre travail et à ce que vous voulez accomplir. Une bonne façon de parvenir à matérialiser une idée, est de l’écrire et de ne pas trop réfléchir à ce que vous écrivez, car le but est de rédiger vos pensées, avant de passer à l’étape de la création. Cela n’aura peut-être pas de sens au début, mais au fur et à mesure que vous travaillerez sur vos idées, un sens apparaîtra, qui sera traduit en intentions, en émotions et en idées. Cette idée ou cette intention, vous permettra de créer votre œuvre d’art.
Pour ma part, j’ai été très stupéfait par les photos du dernier concours du Hasselbald Awards 2018. En voyant ces œuvres d’art, j’ai compris que la simple représentation du réel était une limite que trop de photographes s’imposaient. Je ne dis pas que les images de ces photographes sont mauvaises, mais si nous voulons magnifier le réel, nous devons modifier les éléments qui la composent.
Toutefois, lorsque nous empruntons cette voie, l’élaboration de notre message, sera un peu plus difficile, car nous devrons voir ce qui n’existe pas, mais qui se trouve en nous. Une autre façon d’aborder cette approche de la photo, est d’y ajouter aucun message, ni intention, et de se contenter de la beauté de la photo que nous venons de créer.
Dans ce tutoriel, le photographe Xavier Navarro, du site internet Empara, nous explique comment libérer notre créativité, pour créer des photos qui seront une interprétation du réel; ce que j’appelle « triturer le réel ». Voici sa vidéo :
Vous pouvez suivre le travail de cet équipe en visitant leur page Facebook, Instagram, ou Tweeter.
crédit photo : Xavier / Empara
4 Responses
Pour ceux qui ne connaissent pas : https://beta.1x.com
La frontière entre photographe et graphiste n’est plus toujours très nette parfois mais il y a de belles choses.
Oui de très belles choses. J’aime beaucoup ce type de photos.
je crois qu’on a tous trituré un jour nos photos pour tester les possibilités 🙂
ça peut aller à de retouches très simples (style modifier un peu le contrate, luminosité), à des retouches assez complexes (ou il y a un grosse évolution par rapport à la photo de base)…
le plus important, c’est que ce soit bien fait 🙂
Pour les photos reportages, c’est un peu différent, il y a des polémiques, pour garder les photos avec ou sans retouches pour avoir la véracité de la scène… c’est plus délicat de toucher…
En effet, en photojournalisme, nous devons montrer sans modifier.