Malgré le risque de créer quelque chose d’exagéré, de nombreux photographes et créatifs visuels continuent de faire de la double exposition une partie de leurs outils de narration. Les images du photographe égyptien Hussam Eissa sont des exemples parfaits de le maîtrise de ce médium. Avec ses origines remontant aux premiers jours de la photographie cinématographique, ses doubles expositions sont réalisées simplement en exposant à deux reprises, mais grâce à des applications créatives qu’il utilise, il parvient à dépasser les limites de son imagination.
Des résultats surprenants
Les résultats souvent éthérés, réfléchis et modestes, il continue de créer ses images avec l’une des techniques de photographie les plus populaires aujourd’hui, qu’elles soient traditionnelles ou numériques. Hussam Eissa nous explique:
Je suis né en Arabie Saoudite de parents égyptiens à 9 février 1996. Je vis à Alexandrie, en Égypte. J’ai commencé la photographie au début de 2014 lorsque j’ai eu un téléphone avec une caméra de bonne qualité. J’utilise toujours ma caméra de téléphone portable. Mes principales réalisations sont des œuvres surréalistes utilisées comme couvertures de livres ou couvertures d’albums. Je fais cela simplement en utilisant mon mobile et quelques applications disponibles sur internet.
En pleine nature et avec un air de mystère, le travail d’Hussam nous fait voyager dans des mondes apparemment secrets et chargées d’émotions, qu’il évoque à travers la photographie et le graphisme. Ses palettes de couleurs et ses nuances pour ses doubles expositions sont pour la plupart minimalistes, empruntant des couchers de soleil ardents, la lumière du soleil dorée, une lumière ambiante croustillante et des textures délicates. Lorsqu’il assemble le tout, nous obtenons ce qui semble être une prise de conscience des relations avec sont environnement.