S’il y a bien un appareil photo qui a fait grand bruit en 2017, c’est bien l’a9 de Sony. Bien qu’il ne soit pas à la portée de toutes les bourses, ce boîtier est doté d’une panoplie de fonctionnalités et caractéristiques techniques qui ne laissent personne indifférent, notamment son mode rafale à sa pleine résolution de 24,2 mégapixels à 20 images par seconde avec suivi AF/AE, son EVF sans « blackout » et ses 693 points AF à détection de phase.
Le Sony a9
Les gens de Photo Gear News ont eu la chance de visiter l’usine Sony de Chonburi, en Thaïlande, où l’a9 est fabriquée, pour voir comme ce « mirroless » était fabriqué. Il nous explique en outre, qu’ils n’ont pas pu filmer une partie des installations car elles étaient. Ce n’est pas vraiment étonnant, Sony et la plupart des autres fabricants, ont des technologies exclusives qu’ils ne veulent pas dévoiler aux autres grandes marques.
Mais il y a quelques clips à l’intérieur de l’usine et une discussion intéressante sur le processus de fabrication. L’usine elle-même est située à Chonburi, en Thaïlande, à environ 80 km du centre de Bangkok, et fonctionne 24 heures par jour. Des représentants de Sony nous expliquent que la décision de fabriquer son appareil à cet endroit, était due à sa proximité des aéroports et des grands ports mariniers. Il permet à la fois d’exportation plus facilement les appareils fabriqués, ainsi que l’importation de composants provenant d’autres parties du monde.
En plus de l’a9, plusieurs autres boîtiers sont fabriqués à cet endroit, mais aussi quelques objectifs, dont les GMaster et certains Zeiss. Les éléments sont produits ailleurs et expédiés à cette usine pour l’assemblage. Des représentants de Zeiss visitent l’usine deux fois par année pour vérifier que les optiques portant leur nom soient fabriquées selon leurs normes.
L’expression « Vous avez eu du travail aujourd’hui ! » n’a jamais été aussi appropriée que lorsque vous regardez la scène ci-dessus. Chaque travailleur sur la chaîne de montage a une seule tâche à effectuer. Lorsqu’un travailleur a fait sa part, un second travailleur prend le relais, pour accomplir sa tâche, et ainsi de suite. C’est un peu ennuyeux et banal, mais ça marche.
Puis, pour terminer, l’appareil aboutit dans une boîte contenant les accessoires prêts à être expédiés partout dans le monde. C’est un regard intéressant sur la façon dont les outils que nous utilisons sont faits.