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Test Canon C50 : Canon frappe FORT avec sa nouvelle caméra

Table des matières

Canon frappe fort avec la sortie de la C50, une caméra cinéma qui vient directement concurrencer la Sony FX3. Vendue 3800 €, elle propose des caractéristiques impressionnantes : RAW interne en 7K 60 fps, Open Gate 7K 30 fps (une première chez Canon), mais aussi de la 4K 120 fps. Le tout tient dans un boîtier de seulement 665 g, aussi léger qu’un hybride Lumix ou Sony, et surtout bien plus compact que les modèles cinéma Canon lancés jusque-là (R5C, C80, C400).
Retrouvez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur la caméra Canon C50. 

Les caractéristiques de la caméra Canon EOS C50 

  • Capteur : plein format CMOS 32 Mpx 
  • Stabilisation : électronique 
  • Viseur : ❌
  • Écran : tactile orientable, 1,62 Mpts 
  • Taille de l’écran : 3,5” 
  • Sensibilité ISO : 100 – 64 000 ISO
  • Autofocus : AF Dual Pixel CMOS AF II 
  • Mode vidéo : 7K 60p, Open Gate, 4K 120p, 2K 180p
  • Tropicalisation : oui 
  • Dimensions : 142 x 95 x 84,5 mm
  • Poids : 665 g 

Un vrai boîtier typé cinéma 

Une ergonomie 100 % vidéo

La caméra Canon C50 possède pas moins de 14 boutons programmables répartis un peu partout, tous assignés à des fonctions vidéo. Canon a vu large : 

  • Trois boutons REC, dont un placé à l’avant du boîtier.
  • Deux molettes : une à l’avant, une à l’arrière pour un contrôle rapide.
  • Commande de zoom intégrée pour les objectifs PZ.
  • Switch photo/vidéo avec deux univers totalement distincts :
    – en photo, menus identiques à ceux du Canon R5 Mark II ;
    – en vidéo, une interface cinéma dédiée, pensée uniquement pour le tournage.
  • À l’arrière : joystick + roue de navigation et de nombreux boutons dédiés à la vidéo.
  • Pas de viseur, uniquement un écran orientable de 3 pouces (1,68 Mpts).

Petit regret : Canon n’a pas adopté l’option des écrans capables de rester dans l’axe comme chez Sony ou Lumix. 

Conception et connectique

La caméra Canon C50 est plus épaisse qu’un hybride classique, mais sans être plus lourde ni plus encombrante. Ce gabarit s’explique par la ventilation interne, intégrée pour éviter toute surchauffe.

Canon a fait quelques choix discutables et plusieurs ajouts intéressants :

  • Boîtier non tropicalisé ;
  • Capteur non protégé lors des changements d’objectifs ;
  • Connectique complète (micro, casque, télécommande, HDMI pleine taille, USB-C) ;
  • Une prise Timecode rare à ce niveau de gamme ;
  • Quatre pas de vis 1/4″ intégrés au châssis (1 à gauche, 2 au-dessus, 1 à droite) ;
  • Double stockage CFexpress Type B + SD ;
  • Alimentation par la nouvelle batterie LP-E6P, déjà vue sur le Canon R5 Mark II.

Poignée XLR incluse

Poignée XLR sur Canon C50

Comme chez Sony avec la FX3, Canon livre directement une poignée XLR dans la boîte. On y trouve deux entrées XLR 48V, un bouton REC supplémentaire et une commande de zoom.

J’ai adoré la prise en main avec cette poignée. C’est plus stable et plus confortable. 

➡️ C’est probablement l’ergonomie vidéo la plus aboutie que j’ai pu tester sur une caméra compacte. 

Une interface de caméra 

L’interface est 100 % cinéma et n’a rien à voir avec celle des hybrides photo/vidéo. Pas de modes PASM, pas de correction d’exposition classique, pas de priorité ouverture : tout est pensé comme sur une vraie caméra.

On parle AE Shift, ouverture en “iris”, vitesses exprimées en “angle”, et ISO affichés en “gain”… Pas de demi-mesure, c’est une caméra pour les pros de la vidéo.

Menu avec Waveform sur Canon C50
Waveform

 Canon a aussi intégré des outils indispensables en vidéo : un waveform avec spot agréable à utiliser, mais aussi un Vector Scope.

La caméra Canon C50 est l’une des rares caméras à proposer une interface pensée uniquement pour la vidéo, et non une adaptation de menus photo adaptés pour la vidéo. 

Nouveau capteur 32 Mpx : un choix fort, pas d’IBIS

À l’intérieur du boîtier, Canon a intégré un tout nouveau capteur que l’on n’avait encore jamais vu. En photo, il monte à 32 millions de pixels et en vidéo, il permet de filmer en 7K 60 fps. Mais Canon a pris un parti fort : ce capteur n’est pas stabilisé.

Et ça, forcément, ça divise.

  • À main levée, les plans sont plus tremblants qu’avec un capteur stabilisé. On s’en sort, mais le rendu est moins fluide.
  • Certains objectifs Canon peuvent heureusement compenser avec leur propre stabilisation optique.
  • L’utilisation de la poignée XLR améliore la stabilité, car elle permet une prise en main plus ferme et plus confortable.

Mais malgré tout, l’absence d’IBIS se fait sentir.

Canon mise sur une stabilisation numérique intégrée, et il faut reconnaître qu’elle est bluffante. C’est même probablement la meilleure du marché dans cette catégorie. Le fait que le capteur soit fixe facilite grandement la stabilisation numérique, sans générer d’artefacts. 

ℹ️ À noter : la stabilisation numérique entraîne un crop dans l’image, mais au moins les plans sont stables.

OpenGate en 7K25 : une grosse nouveauté 

C’est quoi l’OpenGate ? 

La grande nouveauté de cette Canon C50, c’est l’Open Gate en 7K25. Il permet de filmer sur toute la surface 3:2 du capteur, avec la possibilité ensuite de récupérer un plan en 16:9 pour l’horizontal et en 9:16 pour le vertical, le tout à partir de la même prise.

Différents cadrages en OpenGate

Bon à savoir : Vous pouvez enregistrer un plan 16:9 directement sur la carte CFexpress et en parallèle un plan 9:16 sur la carte SD. Dès la fin du tournage, tout est prêt : vos vidéos horizontales et verticales sont déjà disponibles, prêtes à être utilisées. 

Choix de la zone et 60 fps 

Choix de la zone horizontale ou verticale

On peut également choisir la zone verticale à retenir dans l’image. C’est la première fois que je vois une implémentation aussi bien pensée de l’Open Gate.

Jusqu’ici, hormis chez Lumix, quasiment personne ne proposait l’Open Gate en plein format. Certains citeront Fujifilm, mais ça reste de l’APS-C. Le seul à le proposer en 60 fps, c’était le Lumix S1 II. Mais on sait que les derniers modèles Lumix souffrent de problèmes de surchauffe. Ici, Canon a fait un choix différent : la C50 est un peu plus épaisse, avec une grosse grille d’aération

Résultat ? Pas le moindre témoin de surchauffe, même en plein été sur des tournages de 3 heures consécutives. C’est une force de ce boîtier.

Open Gate en 4:2:2

L’autre atout de la C50, c’est la qualité de son Open Gate : elle enregistre en 4:2:2, là où les Lumix sont limités en 4:2:0.

Ça change tout en post-production, car le signal est beaucoup plus riche et plus flexible pour l’étalonnage.

👉 À l’heure actuelle, la Canon C50 propose probablement l’un des meilleurs Open Gate du marché.

Filmer en RAW avec 3 qualités 

La Canon C50 permet de filmer en RAW interne, jusqu’en 7K 60 fps. On retrouve ici le Cinema RAW Light 12 bits qu’on connaît bien chez Canon. 

Vous avez le choix entre 3 qualités de RAW : 

  • RAW HQ (High Quality) : qualité maximale, pour ceux qui veulent exploiter tout le potentiel du capteur.
  • RAW ST (Standard) : un compromis idéal entre qualité et débit.
  • RAW LT (Light) : des fichiers plus légers, pensés pour optimiser le stockage sans sacrifier trop de détails.

L’un des gros avantages de ce format, c’est sa compatibilité logicielle. Contrairement à d’autres RAW du marché parfois limités, celui-ci est reconnu partout : Mac, Windows, Final Cut Pro, DaVinci Resolve et Adobe Premiere Pro. 

👉 C’est l’un des seuls types de format RAW capable d’être compatible avec tous les flux de travail. 

La C50 enregistre aussi en 4K H.264 ou H.265, des formats plus classiques.

  • En 4K 25 fps, l’image peut être suréchantillonnée pour gagner en détail.
  • En revanche, en 4K 50 fps ou 120 fps, il n’y a pas d’oversampling : la qualité est donc en retrait, même si Canon applique un traitement pour réduire le moiré et l’aliasing en 4K 50fps car il n’y a pas de suréchantillonnage pour gagner plus de netteté

Pour aller chercher la cadence la plus élevée, la C50 monte jusqu’à 2K 180 fps.

Test des performances vidéo du Canon C50 

Quelle qualité 4K ? 

Comparaison qualité 4K vs 7K
Comparatif 4K vs 7K

J’ai comparé la 4K et la 7K : le gain de résolution saute aux yeux. Pour de la vidéo, c’est impressionnant à quel point la netteté et le niveau de détail sont supérieurs.

👉 C’est surtout utile pour les recadrages et pour faire varier les valeurs de plan. 

Zoom à 100 % 

Comparons maintenant sur tous les formats ⬆️

À 100 %, jusqu’en 4K 60 fps, la qualité est excellente. En revanche, dès qu’on monte en 4K 120 fps ou qu’on descend en 2K, l’image perd en précision : ça reste exploitable, mais clairement en retrait par rapport aux cadences inférieures.

Zoom à 400 %

À 400 % de zoom (juste pour les tests), la hiérarchie est claire :

  • 7K : impeccable ;
  • 4K 25 fps suréchantillonnée : très belle qualité ;
  • 4K 50 fps : un cran en dessous ;
  • 4K 120 fps et 2K : plutôt “bof”.
Qualité de la 4K 120 issue d'une vidéo
Plan en 4K120

Mais attention, en usage normal à 100 %, la 4K 120 fps comme la 2K restent parfaitement exploitables sur le terrain, mais on n’a pas la qualité des autres cadences. 

Malheureusement, la 4K 120 n’existe pas en enregistrement normal : elle est disponible uniquement en mode ralenti/accéléré et qu’il n’y a pas de son enregistré. 

Montée en ISO 

On peut filmer en C-Log 2 ou C-Log 3, et le capteur propose un dual base ISO à 800 et 6400.

On a vraiment une très bonne montée en ISO : 

  • en base 800, on peut descendre jusqu’à ISO 160 et c’est excellent jusqu’à ISO 1600 ; 
  • au-delà de 3200 ISO, mieux vaut basculer directement sur la base 6400 ISO, qui offre de bien meilleurs résultats en termes de bruit et de dynamique ; 
  • l’image reste très bonne jusqu’à 12800 ISO grâce au dual ISO. 

C’est l’une des meilleures montées en ISO du marché actuel.

Comparatif montée en ISO Canon C50 vs Sony FX3

Comparatif FX3 (à gauche) vs C50 (à droite)

Comparée à la Sony FX3, la différence est flagrante. 

👉 La Sony FX3 n’a aucun suréchantillonnage à bas ISO. Il y a beaucoup moins de détails que sur une caméra moderne comme la C50. 
👉 Il n’y a pas vraiment de match sur la qualité car la FX3 n’a pas de RAW, pas d’OpenGate et encore moins de 7K.  
👉 La Canon C50 a une meilleure montée en ISO que la FX3, même à 12800 ISO. 

C’est en 4K 120 que la FX3 fait nettement mieux. Elle propose un vrai enregistrement normal (avec son) et surtout une qualité d’image bien meilleure sur la restitution des détails. 

Latitude d’exposition en RAW 

J’ai testé la latitude d’exposition sur ses deux bases ISO : 800 et 6400. 

En base 800 : 

  • En sous-exposant jusqu’à –3 stops, on récupère parfaitement l’image.
  • À –4 stops, on commence à perdre des informations dans les zones sombres.
  • En surexposant, on est tranquille jusqu’à +4 stops avec une bonne latitude de travail. 
Comparaison RAW et compressé 

Comparé au format RAW compressé, la différence saute aux yeux : le RAW offre beaucoup plus de tolérance pour récupérer des ombres bouchées ou des hautes lumières cramées.

Base ISO 6400

En base 6400, on a une latitude de travail confortable : 

  • jusqu’à +4 stops de sur-exposition 
  • jusqu’à +3 stops de sous-exposition 

Les deux bases ISO (800 et 6400) offrent un confort de travail et une répartition de dynamique assez semblable dans les hautes et les basses lumières.

Mesures de la dynamique 

Chiffres dynamique du Canon C50

En passant aux mesures chiffrées (réalisées avec une charte Xyla 21), la C50 se positionne très correctement :

  • Environ 0,5 stop de mieux que la Sony FX3, donc une dynamique supérieure.
  • Mais 0,5 stop en dessous d’un Lumix S1 II ou d’une Canon C80.

La dynamique mesurée en RAW parait plus basse que celle en 4K compressée. C’est logique car la 4K subit des traitements intégrés (réduction du bruit, amélioration de la netteté) qui améliorent artificiellement la perception de la dynamique.

Malgré tout, le RAW reste le meilleur signal à travailler : brut, plus souple, et bien plus tolérant à l’étalonnage.

Rolling shutter 

Le capteur de la C50 n’est ni empilé, ni semi-empilé, et pourtant, les mesures le placent parmi les plus rapides de sa catégorie.

Tableau des mesures du rolling shutter du Canon C50

C’est même assez bluffant : les résultats sont quasiment identiques à ceux du Lumix S1 II, qui lui dispose d’un capteur semi-empilé.

À ce niveau de rolling shutter, les problèmes de distorsion deviennent rares. Pour la majorité des usages, c’est largement suffisant.

Évidemment, dans certains environnements spécifiques (concerts, foires, actions ultra rapides…) un capteur empilé gardera l’avantage. Mais pour 95 % des situations, la C50 s’en sort parfaitement bien.

Un autofocus correct 

Côté autofocus, la C50 adopte les algorithmes issus de l’univers vidéo Canon, et ils sont très différents de ceux qu’on trouve sur le Canon R5 Mark II.

C’est efficace, mais moins réactif.

👉 En vidéo, la caméra reconnaît les personnes et les animaux, mais rien d’autre.
👉 En photo, la reconnaissance de sujets est deux fois plus large.
👉 Le suivi de motif (tracking) est bon, mais pas au niveau de la gamme photo.

L’autofocus du Canon EOS C50 fait le job, mais c’est loin des performances d’un Sony ou d’un Nikon en vidéo. Il se rapproche de l’AF des derniers Lumix : c’est très bon, mais pas encore aussi excellent que la concurrence. 

Une autonomie d’environ 1 heure

La C50 s’appuie sur la batterie LP-E6P, déjà connue sur le R5 Mark II.

Elle tient environ 1h02 dans toutes les résolutions de formats, et j’ai parfois réussi à aller jusqu’à 1h15

Sur le terrain, c’est suffisant. La caméra ne donne pas l’impression de se vider trop vite.

Mais si on compare aux concurrentes, c’est plus juste : la plupart des modèles tiennent environ 2 heures d’enregistrement sur une batterie.

Canon EOS C50 : une caméra aussi performante en photo 

Même si la C50 est avant tout pensée pour la vidéo, Canon n’a pas oublié les photographes. On a ici un vrai appareil photo, avec tout l’univers et les menus de la gamme photo Canon.

👉 On a un autofocus incroyable, l’un des meilleurs du marché. 
👉 Le capteur de 32 Mpx est capable de shooter en RAW.
👉 On dispose d’une pré-rafale et d’une rafale à 40 i/s (mais pas d’obturation mécanique). 
👉 Certaines fonctions secondaires ont été retirées des menus. 

Vous avez une caméra qui est aussi capable d’être un excellent appareil photo si besoin, parce que 32 millions de pixels, c’est une belle définition !  

Canon C50 : mon avis face à Sony, Lumix et Nikon

Avec la C50, Canon signe une caméra cinéma redoutable. Capable de filmer en 7K RAW, de gérer l’Open Gate 4:2:2, et même de faire d’excellentes photos, elle réussit à cocher énormément de cases, mais pas toutes.

C’est un peu la morale de ce test : aucun constructeur n’a encore sorti la caméra parfaite. Chaque modèle a ses compromis : 

  • Sony FX3 : elle reste performante mais accuse son âge (pas de 7K, pas de RAW, pas d’Open Gate, et une stabilisation moyenne).
  • Lumix S1 II : vient de sortir, mais souffre de limitations en dynamique (boost limité à du 4:2:0), de quelques problèmes de surchauffe et d’un AF inutilisable en 4K 120 fps. 
  • Nikon Z6 III : pas d’Open Gate, une 4K 120 accompagnée d’un crop APS-C et un Log moins réputé que les autres. 
  • Canon EOS C50 : elle fait l’impasse sur la stabilisation et dispose d’une 4K 120 sans crop mais avec une qualité moindre. On profite aussi de la science des couleurs Canon et d’un Open Gate quasi indispensable pour les créateurs de contenus. 

Il va falloir peser le pour et le contre, mais dans tous les cas, il faudra faire des sacrifices. 

CaméraPoints faibles principaux
Sony FX3Plus chère 4K non oversamplée 
Pas de RAW, ni Open Gate, ni 7K 
Stabilisation moyenne
12 Mpx max en photo
Lumix S1 IIOption Dynamic Boost limitante 
Enregistrement en 4:2:0 
Autofocus réduit en 4K 120 
Risque de surchauffe
Nikon Z6 IIIPas de “vrai” boîtier cinéma 
Log moins performant
N-RAW peu compatible 
4K 120 avec crop APS-C
Canon C50Pas de stabilisation capteur
4K 120 sans son et qualité moyenne
Autonomie limitée

En conclusion

La Canon EOS C50 est une sacrée caméra. Elle combine la puissance du plein format 7K RAW, une ergonomie pensée pour le tournage, et un autofocus intelligent. Capable de filmer jusqu’en 7K 60p et 4K 120p, elle ouvre clairement de nouvelles perspectives aux vidéastes. Dommage que Canon fasse encore l’impasse sur la stabilisation capteur et une autonomie plus généreuse.

8/10

  • 7K60 en Open Gate 3:2
  • Excellente ergonomie vidéo et poignée XLR incluse
  • Double ISO natif 800-6400
  • Pas de surchauffe
  • Monture RF compatible avec de nombreuses optiques
  • Pas de stabilisation mécanique
  • Autonomie d’environ 1h
  • Pas de base ISO 12800

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Damien BERNAL

Je m’appelle Damien BERNAL et j’ai créé ce blog pour partager ma passion avec vous.  Sony avec sa gamme Alpha a créé un univers très riche et nous allons l’explorer ensemble. Les articles sont la pour répondre à vos questions.

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