Sigma enrichit encore son catalogue pour la monture Canon RF-S avec un sixième objectif qui fait ses preuves sur Sony et Fujifilm : le 56mm f1.4 DC DN. Troisième modèle de la série f1.4 dédiée aux hybrides APS-C, ce Sigma 56mm f1.4 est une vraie référence pour le portrait. Il fait d’ailleurs partie de mes objectifs préférés en APS-C. Déjà testé et approuvé sur les montures Sony et Fujifilm, il se distingue par sa compacité, sa légèreté et son prix raisonnable.
Toute la gamme d’objectifs Sigma DC DN pour hybrides APS-C :
- 16mm f1.4 DC DN Contemporary
- 23mm f1.4 DC DN Contemporary
- 30mm f1.4 DC DN Contemporary
- 56mm f1.4 DC DN Contemporary
- 10-18mm f2.8 DC DN Contemporary
- 18-50mm f2.8 DC DN Contemporary
ℹ️ Cet article est 100 % indépendant. Je teste cet objectif de ma propre initiative, sans intervention de Sigma. Les RAW sont disponibles en téléchargement (à télécharger ici) pour que vous puissiez vous faire votre propre avis. Pour soutenir mon travail, n’oubliez pas d’utiliser le code créateur Damien lorsque vous effectuez un achat sur IPLN.fr. Ça me permet de toucher une petite commission (3 %) et de continuer à vous proposer des contenus de qualité. Un immense merci à tous ceux qui me soutiennent ! 🙏
Les caractéristiques du Sigma 56mm f1.4 DC DN Contemporary
- Nom : Sigma 56mm f1.4 DC DN Contemporary
- Monture : Canon RF-S
- Diaphragme : 9 lamelles
- Ouverture : f1.4
- AF : oui
- Stabilisation : non
- Construction : 10 éléments répartis en 6 groupes
- Étanchéité : oui
- Diamètre du filtre : 55 mm
- Dimensions : 66,5 x 59,5 mm
- Poids : 280 g
- Distance de mise au point minimale : 0,5m
- Agrandissement max : 0,135x
- Compatible TC : non
- Prix : 469 €
Test des performances du Sigma 56mm f1.4
Sur le terrain
Voici quelques exemples de photos prises avec le Canon R7 et le Sigma 56mm f1.4. Équivalent 90mm en plein format (crop de 1,6x), c’est l’objectif idéal pour faire des portraits. Le bokeh à f/1.4 isole parfaitement les sujets avec un joli flou d’arrière-plan et naturel et la qualité d’image est au rendez-vous, avec des couleurs fidèles. L’expérience entre Sigma et Canon est vraiment très fluide.
Qualité du piqué
Le Sigma 56mm f1.4 se retrouve face à un nouveau défi : exploiter pleinement les 33 millions de pixels du Canon R7. Et il s’en sort très bien ! En zoomant à 100 % sur plusieurs photos, le rendu est impressionnant pour un objectif à ce prix.
💡 Cliquez sur les photos pour les agrandir.
👉 Au centre, le piqué est bon dès la pleine ouverture (f/1.4) et passe à un niveau très bon entre f/5.6 et f/8. Les détails sont précis et nets, ce qui en fait un excellent choix pour les portraits, même à grande ouverture.
👉 Sur les bords, les performances restent cohérentes avec le centre. Le vignettage, bien que présent, est bien maîtrisé et ajoute une touche naturelle souvent recherchée en portrait. À partir de f/2.8, le piqué devient très bon.
Vitesse d’obturation limitée à 1/8000
Un point à garder en tête avec le Canon R7 : il est limité à 1/8000 s. Avec une grande ouverture comme celle du Sigma 56mm f1.4, ça peut parfois poser problème, notamment en pleine lumière. Par exemple, en voulant capturer ma chienne à f/1.4, il me faudrait un filtre ND pour faire rentrer moins de lumière.
Autofocus performant
La compatibilité entre Sigma et Canon est parfaite concernant l’autofocus, elle est même meilleure que ce que j’ai pu constater sur Sony. De la première à la dernière photo de la rafale, on obtient la performance maximale de ce que peut donner le boîtier.
Un bokeh idéal en portrait
Avec son équivalent 90 mm et sa grande ouverture à 1.4, le Sigma 56mm est rapidement capable de vous oblitérer le fond et de faire ressortir votre sujet.
👇 Sur cet exemple, même avec seulement 2 mètres de recul et un sujet cadré au niveau du buste, on obtient un beau bokeh bien rond au centre et sans onion-ring. On a quelques billes en forme d’œil de chat, mais c’est du classique sur ce type d’objectif.
Des défauts optiques maîtrisés pour le prix
Le Sigma 56mm f1.4 gère bien les défauts optiques :
- aberrations chromatiques : légères franges vertes ou magenta visibles à pleine ouverture, mais qui disparaissent quasiment dès f/2.
- distorsion : : légère distorsion en coussinet, corrigée automatiquement dans les JPEG et RAW grâce aux profils de correction.
- flare : on peut avoir une perte de contraste en contre-jour, mais les flares restent bien maîtrisés.
- focus-breathing : en vidéo, le cadre se modifie légèrement lors des ajustements de mise au point.