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Décryptage des hybrides Canon : avantages & les inconvénients

Table des matières

Vous n’arrivez pas à choisir entre un appareil photo Canon, Sony, Nikon ou Fujifilm ? Vous vous demandez ce que Canon propose de plus ? Je vous partage en toute transparence les points forts et les points faibles des hybrides Canon ! Prix des objectifs, qualité de l’autofocus, ergonomie, fonctionnalités vidéo… Tout y passe. 

11 avantages à acheter un hybride Canon

1 – L’ergonomie 

Tous les boîtiers Canon ont été conçus petit à petit, avec une attention méticuleuse sur chaque détail. 

C’est avec les boîtiers Canon que je suis le plus à l’aise !

👉 bonne prise en main ;

👉 dégagement suffisant entre le grip et l’objectif (ça évite d’avoir les doigts coincés comme c’est le cas sur mon Sony) ; 

👉 boutons bien placés. 

Dès qu’un nouveau boîtier sort, Canon déplace certains boutons. On voit qu’ils cherchent en permanence à faire des ajustements pour offrir la meilleure ergonomie possible. 

En parlant de l’ergonomie, comment ne pas évoquer le Canon R3 ? Pour moi, c’est le plus bel appareil photo du marché ! J’adore son revêtement en nid d’abeilles et son format monobloc. 

La gestion du poids est également très bien travaillée : il est loin d’être aussi lourd que le Nikon Z9. 

Aucun doute, Canon n’a plus rien à prouver de ce côté-là. Ils écoutent les retours de leurs clients et sont arrivés à une formule qui marche très bien ! 

2 – La facilité d’utilisation 

Canon est la seule marque à offrir un écran tactile aussi réactif que celui d’un smartphone. Il n’y a aucune différence entre un boîtier Canon et mon iPhone : j’ai la même réactivité. Tout a été prévu pour le tactile. 

👉 Exemple : je peux faire défiler une barre de lecture vidéo aussi facilement que sur un téléphone. Ça parait simple, mais un hybride Sony n’est pas capable de faire ça ! 

3 – Des menus pratiques

Il n’y a pas une marque dans laquelle on se retrouve aussi bien dans les menus. On trouve assez rapidement ce qu’on cherche, tout est très bien organisé !

Les pages sont aérées, on a un code couleur qui respecte une certaine logique… Bref, Canon a toujours un temps d’avance dès qu’il s’agit de l’ergonomie. 

4 – Une excellente qualité d’image 

Au temps des reflex, Canon avait un peu de retard concernant la dynamique, la récupération des hautes lumières et le débouchage des ombres

Ils ont réglé tout ça avec la sortie du Canon R5 et R6. Depuis, ils sont vraiment passés dans une nouvelle génération de capteurs, avec des performances équivalentes aux meilleurs constructeurs. Sans oublier qu’ils font leurs propres capteurs (ce n’est pas le cas de Fujifilm ou Nikon) ! 

Le Canon R5 propose aujourd’hui la meilleure dynamique, équivalente à ce que fait Sony. 

Les fichiers RAW se tiennent bien quand on les manipule, on n’a plus de shift de Magenta comme avant. 

5 – La colorimétrie Canon

L’un des gros points forts de Canon, c’est la gestion des couleurs. 

Quand je fais une photo avec mon Canon ou avec mon Sony, j’ai beaucoup plus confiance en mon Canon qu’en mon Sony. Non pas qu’il fasse de mauvaises photos, mais je trouve que la colorimétrie Canon est supérieure. Le Sony a tendance à tirer vers le jaune ou le vert, avec une balance des blancs pas toujours très bonne. Je préfère aussi les teintes de peaux du Canon. 

6 – L’autofocus

Un autre domaine dans lequel Canon se distingue, c’est bien l’autofocus. 

Le bond qu’ils ont fait entre le premier Canon EOS R et le Canon R5 et R6 est juste incroyable ! Le Canon R3 a le meilleur autofocus de toute la gamme. L’avantage, c’est qu’on retrouve les algorithmes du R3 dans le Canon R7 et le R6 Mark II

Ils ont désormais l’un des meilleurs systèmes AF du marché. C’est quasi supérieur à ce que propose Sony dans certaines situations. Au début, j’étais l’un des seuls à dire ça. Mais depuis, Manny Ortiz, Jared Polin et Tony Northrup disent la même chose ! 

Ce n’est pas pour rien qu’on voit autant de boîtiers Canon au bord des circuits de Formule 1 ou sur les terrains de foot. 😉


Une détection des yeux et des sujets imbattable !

Peu importe le modèle que vous choisissez, tous les hybrides Canon ont un super AF. Que ça soit un APS-C, un Canon R10 à 1000 € ou un R8 à 1800 €, l’autofocus est bluffant. 

7 – Des technologies exclusives

Si vous avez raté le test du Canon R3, vous ne connaissez peut-être pas cette nouvelle technologie étonnante : plus besoin de changer la position du collimateur avec le joystick, il vous suffit de mettre votre œil dans le viseur et de regarder là où vous souhaitez pour faire la mise au point ! L’appareil détecte l’endroit où vous regardez et modifie la position du collimateur. 

J’ai testé cette fonctionnalité pendant un match de handball, c’était phénoménal. La balle passe très vite dans l’image, et pourtant j’ai réussi à avoir des photos incroyables. Il me suffisait de passer d’un joueur à l’autre avec mon regard et le collimateur suivait !  

Tout le monde ne valide pas cette technologie. Ça ne fonctionne pas toujours très bien chez les porteurs de lunettes par exemple. Il faut faire attention à calibrer et recalibrer son œil en permanence. 

Ce n’est pas encore une technologie 100 % parfaite et mature, mais elle reste unique à Canon. On voit leur volonté d’être leader dans ce domaine-là ! 

8 – Une rafale rapide 

Un autofocus performant, on en profite qu’avec une rafale rapide. Encore une fois, Canon ne nous déçoit pas ! 

Tous les hybrides ont des rafales rapides, c’est au cœur de la stratégie Canon. 

9 – Des objectifs uniques

Les objectifs Canon coûtent cher, mais ils ont l’avantage d’être uniques sur le marché. Mention spéciale pour : 

C’est aussi les seuls à faire un 70-200 mm f2.8 et 70-200 mm f4 si compacts ! Ils ont également un RF 15-35 mm et un 14-35 mm, alors que d’habitude les constructeurs proposent des 16-35 mm. 

Et cerise sur le gâteau, la majorité de ces objectifs sont stabilisés. Le RF 24-70 mm et le 15-35 mm le sont, alors qu’ils ne sont pas stabilisés chez Sony et chez la plupart des autres constructeurs. 

10 – Une stabilisation innovante  

En parlant de stabilisation, Canon offre des fonctions innovantes qu’on ne retrouve nul par ailleurs : 

  • Mise à niveau automatique sur le Canon R7 : si votre appareil n’est pas de niveau, la stabilisation remet votre capteur à niveau automatiquement, c’est épatant ! 
  • Amélioration du taux de réussite des filés sur le Canon R3 : la stabilisation facilite l’effet de filé. 

Encore un point sur lequel Canon veut aller plus loin que les autres ! 

11 – Une vraie politique de mises à jour

Depuis le Canon EOS R (le premier hybride Canon), chaque boîtier qui est sorti a toujours reçu des mises à jour régulières. Canon ajoute souvent des fonctions, et ce pendant une durée relativement longue. 

Alors que chez Sony, j’ai aucune mise à jour, même sur un boîtier à 7 000 € ! 

Les 8 inconvénients des hybrides Canon

1 – Une gamme RF limitée et chère

Les objectifs Canon ont beau être uniques sur le marché, ils coûtent un bras et pèsent souvent très lourds (à cause de la stabilisation notamment). 

Ce sont tous d’excellents objectifs, mais il faut avoir le budget. 

Il y a aussi de gros manques dans la gamme : on n’a aucun objectif en 1.4, ni de 12 mm ou 14 mm pour faire de la Voie lactée. 

Si vous avez prévu de faire de l’animalier, les solutions sont aussi très restreintes. 

💡La bague d’adaptation pour les reflex est une bonne solution de dépannage, mais elle ne permet pas d’exploiter à 100 % le potentiel des hybrides Canon. 

2 – L’absence de Sigma et Tamron 

Ce qui manque beaucoup, c’est la présence de Sigma et Tamron dans le parc d’objectifs Canon. C’est d’ailleurs pour cette raison que beaucoup préfèrent acheter un hybride Sony

Impossible de profiter des excellents Sigma 24-70 mm f2.8, 70-200 mm f2.8 ou 150-600 mm. Ils coûtent 2x moins cher par rapport au prix constructeur et n’entraînent aucune perte d’AF. Quel dommage de ne pas pouvoir en profiter chez Canon ! 

3 – Une configurabilité limitée

L’ergonomie des Canon a beau être excellente, la configurabilité du boîtier reste limitée. Vous pouvez mettre certaines fonctions sur certains boutons, mais pas sur d’autres ! Aucune logique. 

Il y a aussi certaines fonctions qui n’existent pas, comme les ISO minimum. J’aime beaucoup utiliser cette fonction sur mon Sony, ça permet de régler ma vitesse minimale liée aux ISO automatiques en 2 secondes. 

4 – Un mix des supports de stockage

Sur le Canon R5, on retrouve un emplacement CF-Express et un emplacement carte SD. 

Certains peuvent voir ça comme un avantage, mais je préfère avoir 2x le même support de stockage

Ici ce n’est pas possible, une carte SD ne peut pas suivre la cadence d’une CF Express. 

5 – Une limitation à 30 secondes 

En photo, ça m’agace de ne pas pouvoir prendre une photo de plus de 30 secondes. J’ai aucun problème pour faire ça sur un Nikon ou un Fujifilm ! 

Mais chez Canon, le boîtier s’arrête dès que je veux aller au-delà de 30 secondes. Pourquoi Canon limite à 30 secondes comme si on était encore dans les années 80 ? Grand mystère… 

6 – La mesure spot bloquée au centre

La mesure spot a le mérite d’exister, mais elle reste bloquée au centre. Elle n’est pas liée au collimateur, c’est pénible. 

Sur toutes les autres marques, je peux avoir ma mesure spot liée à la position du collimateur. Je croyais que c’était banal, mais pas tant que ça finalement ! 

7 – Un autofocus encore perfectible 

Canon a beau maîtriser à la perfection ses algorithmes AF, il reste encore un point à améliorer pour atteindre le Graal : le suivi d’un motif

Lorsque je demande à mon boîtier Canon de traquer un motif (pour faire des images produits d’un appareil photo par exemple), il ne s’en sort pas aussi bien qu’un Sony. Le niveau est correct, mais on ne rentre pas dans la case excellent !  

8 – Une partie vidéo parfois frustrante

L’un des points forts de Canon, c’est de proposer une 4K très détaillée avec du suréchantillonnage sur la majorité de la gamme. On profite également d’une 4K 60 fps sans aucun crop, là où Sony et Panasonic appliquent un crop de 1,5x sur la majorité de leurs boîtiers. 

Malgré tout, il y a plein d’autres limitations assez gênantes pour les vidéastes. 

Vidéo 8 bits

La première chose qui fait grincer des dents, c’est d’être tout le temps en 8 bits en vidéo (sauf si vous décidez de travailler en C-Log 3 ou en HDR PQ). Mais si vous ne travaillez pas en Log, c’est impossible de faire du 10 bits !

C-Log3 qui « perd » la dynamique par rapport à Sony

Chez Canon, le C-Log3 n’est pas extraordinaire. C’est un Log qui ne s’étalonne pas toujours facilement et qui a une plage dynamique de 1 ou 2 stops en moins que le S-Log3 chez Sony. 

Leur C-Log2 qu’on retrouve dans d’autres caméras est bien meilleur, mais la majorité des hybrides Canon ne disposent pas du C-Log2. 

Pas de 4K 120

À ma connaissance, le seul boîtier plein format qui filme en 4K 120, c’est le Canon R3. Malheureusement, il le fait sans le son… Une contrainte à prendre en compte ! 

Micro HDMI

On n’a aucun HDMI pleine taille, même sur le Canon R3 (l’appareil Canon le plus haut de gamme). 

C’est vraiment embêtant d’avoir du micro HDMI, ça se casse trop facilement.

Perte de l’histogramme 

Un autre détail un peu gênant : quand je tourne une vidéo, je perds mon histogramme et mon niveau dès que j’appuie sur le bouton Record. Ça oblige à filmer à l’aveugle, c’est pas terrible !

Stabilisation UGA (sauf R6 Mark II)

La stabilisation est excellente, mais elle est aussi connue pour son effet de vacillement dans les coins. 

Le centre de la vidéo est très bien stabilisé, mais les coins bougent dans tous les sens à cause des effets de parallaxe liés à la stabilisation du capteur. 

Ils sont en train de travailler sur ce problème. La preuve, le Canon R6 Mark II vacille beaucoup moins que les anciens modèles ! 

💡 Ce problème ne concerne que les grands-angles, donc tous les objectifs en dessous de 24 mm.

Surchauffe

C’est ce qui a fait le plus parler quand le Canon R5 et R6 sont arrivés sur le marché. 

Désormais, le problème est résolu sur le Canon R5. Ils ont fait beaucoup de mises à jour, l’appareil ne surchauffe plus du tout. Le Canon R6 première génération surchauffe encore. 

Manque d’outils

Les vidéastes aiment avoir beaucoup d’outils : vecteurs SCOP, waveform, anamorphique, angle, fausses couleurs… 

Mais chez Canon, le choix est plutôt limité. On n’a pas d’anamorphique ou de 4K Ciné. 

Pour profiter de tout ça, il faut se tourner vers la gamme Cinéma de Canon avec le R5C. Dommage que ça soit un appareil un peu étrange : 

  • pas de stabilisation ; 
  • batterie extrêmement faible ; 
  • double menu vidéo complexe ; 
  • autofocus moins bon que sur la gamme photo 

Bref, c’est un boîtier qui ne s’adresse pas aux débutants. 

Disparition du triangle d’exposition en mode AV et TV

Quand vous filmez en mode manuel, rien à signaler ! Mais dès que vous passez en AV ou en TV, les ISO et la vitesse ont disparu. Je ne sais pas quelle vitesse ou quel ISO le boîtier utilise. 

Je ne comprends pas pourquoi le boîtier considère que je ne peux plus changer les ISO ou la vitesse quand je suis en mode AV ou TV. 

En photo aucun problème, je vois bien tous les paramètres. Il n’y a qu’en vidéo où ça coince… 

Disclaimer : vous vous en doutez, cet article n’est pas sponsorisé. Pour soutenir mon travail, n’hésitez pas à commander votre matériel photo sur IPLN.fr avec le code créateur « Damien ». 

Vous êtes propriétaire d’un Canon ? Dites-moi en commentaires si vous êtes d’accord avec tous ces avantages & inconvénients ! 

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Damien BERNAL

Je m’appelle Damien BERNAL et j’ai créé ce blog pour partager ma passion avec vous.  Sony avec sa gamme Alpha a créé un univers très riche et nous allons l’explorer ensemble. Les articles sont la pour répondre à vos questions.

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